Quelque 1.000 projets d'empoissonnement des bassins d'irrigation ont été lancés à travers différentes régions du pays, dans le cadre du plan de développement de la pisciculture intégrée à l'agriculture, a déclaré la sous-directrice de l'aquaculture continentale au niveau de la direction générale de la pêche et de l'aquaculture. "La direction a formé et assisté quelque 1.000 agriculteurs pour l'empoissonnement de leurs bassins d'irrigation", a affirmé Siridi Fadela, ajoutant que "4.000 autres fellahs disposant de bassin disposés à se lancer dans ce créneau sont été par ailleurs recensés". "Nous visons à atteindre à moyen terme 5.000 fellahs versés dans la pisciculture intégrée à l'agriculture" (Siridi Fadela) "Nous visons à atteindre à moyen terme 5.000 fellahs versés dans la pisciculture intégrée à l'agriculture", a assuré la responsable, ajoutant que la production de poissons n'est pas l'objectif premier de la pisciculture intégrée, qui a d'autres avantages. La principale espèce ensemencée au niveau des bassins d'irrigation est le Tilapia, dont la reproduction se fait en Algérie, au niveau des deux écloseries étatiques, à Sétif et Sidi Belabès, en plus de quelques stations expérimentales qui relèvent de centres de recherche et qui pratiquent la reproduction, à Béchar, Ouargla et Khenchela et Ain Defla en l'occurrence. Le Tilapia est un poisson d'eau douce originaire du Nil. Cette espèce, introduite en Algérie en 1960, n'est pas exigeante en termes d'apport alimentaire. Elle peut atteindre un poids commercial de 450 grammes en 8 mois.