L'accord signé mercredi entre l'Algérie et la Mauritanie, une des doléances des opérateurs économiques, va faciliter les échanges entre les opérateurs des deux pays ainsi que les déplacements, estime-t-on à la Fédération algérienne de l'import, export et du commerce international (FAIECI). Cet accord, qui intervient en application des recommandations de la Haute commission mixte tenue en décembre dernier à Alger, "est un moyen de promotion des échanges entre les opérateurs économiques des deux pays, notamment ceux des wilayas du sud-ouest du pays'', a indiqué le président de la fédération, Mohamed Hassani, dans un entretien téléphonique avec l'APS. Pour la FAIECI, ''l'ouverture de ce passage frontalier terrestre va certainement insuffler une dynamique économique dans toute la région du Sud-ouest du pays, à travers les échanges commerciaux entre les deux pays, et permettra un débouché des différentes productions des deux pays'', a-t-il précisé. L'ouverture prochaine de ce passage frontalier terrestre dans la wilaya de Tindouf vient aussi en réponse aux doléances formulées par plusieurs opérateurs économiques des wilayas du Sud-ouest du pays, spécialement ceux en activités à Bechar, Adrar, et Tindouf, lors d'une rencontre organisé en avril dernier à Bechar par la direction régionale des douanes sur le thème du troc frontalier. Les autorités algériennes et mauritaniennes avaient procédé en septembre dernier à la pose de la première pierre du passage frontalier entre les deux pays et en consécration de la décision de la Haute Commission mixte algéro-mauritanienne tenue à Alger en décembre dernier. Le point kilométrique PK-75 distant de la ville de Tindouf a été choisi comme point de départ du tronçon routier qui reliera Tindouf à la ville mauritanienne de Zouerate, pour faciliter la circulation des personnes et des biens, l'intensification des échanges commerciaux, et le désenclavement des populations de cette zone frontalière.