Les deux chambres du Parlement algérien ont "fermement" dénoncé jeudi la décision du Président américain, Donald Trump, de reconnaitre El-Qods occupé capitale d'Israël, mettant en garde contre les graves conséquences sur le processus de règlement pacifique du conflit dans le cadre de la légalité internationale. En réaction à la décision de l'administration américaine de transférer son ambassade à El-Qods occupé, le parlement algérien a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce "avec force" cette décision et met en garde contre les graves conséquences qui pourraient en découler et affecter le processus de règlement pacifique du conflit dans le cadre de la légalité internationale. "Au moment où le peuple palestinien et la communauté internationale aspirent à la relance du processus de paix à travers un règlement juste de la question palestinienne et en dépit des obstacles qui entravent la mise en oeuvre des décisions et chartes de la légalité internationale pour permettre au peuple palestinien d'édifier son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, nous avons été surpris par un acte inconséquent et une décision précipitée qui va à contre-courant du processus de règlement du conflit conformément aux principes de la charte des Nations unies", note le communiqué. Le parlement considère que cette décision "fait fi de la légalité internationale et méprise les aspirations légitimes du peuple palestinien". "Face à ce grave dérapage, nous exhortons les parlementaires du monde entier à leur tête les représentants du peuple américain au sein du Congress, les partisans de la paix, et notamment les pays arabo-musulmans à contrecarrer cette décision inique et aux conséquences désastreuses de l'administration américaine. Le parlement algérien a réaffirmé " en ces moments difficiles, son soutien ferme et indéfectible au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits légitimes notamment son droit à l'édification d'un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale". Le président américain, Donald Trump, avait annoncé officiellement, mercredi dans une allocution prononcée à la Maison blanche, sa décision de reconnaitre Al-Qods occupé capitale d'Israel et avait instruit le département d'Etat de procéder au transfert de l'ambassade américaine dans la ville sainte en dépit de toutes les mises en garde des Palestiniens et de la communauté internationale quant à la gravité d'un tel acte".