La mise en œuvre des études liées à l'aménagement des régions frontalières et leur valorisation vise la concrétisation d'un développement national "équilibré" et constitue un moyen de mettre en place des politiques d'aménagement avec les pays voisins, de l'espace maghrébin et africain, a affirmé dimanche à Ouargla le directeur général de l'aménagement et de l'attractivité des territoires du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire (MICLAT). S'exprimant lors d'un séminaire sur "l'étude d'aménagement et de développement des régions frontalières dans le Sud-est", Madjid Saâda a indiqué que le MICLAT entend à travers ces études arrêter des programmes d'action pour le développement de ces territoires et la réponse aux attentes de leur population, telles que le désenclavement, le logement, les services, les infrastructures de base et les développement et diversification du tissu de production. L'adoption localement de la première phase de cette étude, intitulée "rapport-diagnostic des problématiques et de l'orientation générale", après son approbation au niveau central, constitue une étape "décisive" dans la concrétisation d'un schéma directeur de développement des régions frontalières, a-t-elle souligné. Les travaux de la rencontre, consacrée à la présentation de la première phase de l'étude d'aménagement des régions frontalières dans le Sud-est, se poursuivent avec l'enrichissement de cette étude et son approbation, selon les organisateurs. Ils portent aussi sur des ateliers de travail sur le développement des zones frontalières, l'essor économique, la valorisation des ressources et le développement urbain (structures et cadre de vie), en plus de visites à certaines directions exécutives et à la commune frontalière d'El-Borma.