Le réalisateur tunisien Ridha Behi, invité d'honneur de la 3ème édition du Festival d'Annaba du film méditerranéen (FAFM) a présenté jeudi soir son film "Zahrat Haleb" ( La fleur d'Alep) parmi les quatre films cinématographiques qu'il a proposé lors de ce rendez-vous. "Zahrat Haleb", le dernier film de Ridha Behi et dont le rôle principal a été confié à la star tunisienne, Hind Sabri a traité du phénomène de "l'extrémisme religieux et la problématique du djihad dans groupes armés en Syrie". Très attendu par le public, et qualifié par un cinéphile de film "courageux", Zahrat Haleb, d'une durée de 96 minutes zoome sur une mère (Hind Sabri) fière de son fils unique, passionné par l'art et la musique mais le comportement du jeune change radicalement et bascule dans l'extrémisme et rejoint les groupes armés en Syrie. Décidée à récupérer son fils, coûte que coûte, la maman affolée part à la recherche de son fils, en intégrant les rangs d'un groupe armé comme infirmière. Zahrat Haleb est un "long cri assourdissant des mamans dont les enfants meurent dans une guerre obscure", a indiqué le réalisateur Ridha Behi lors du débat organisé à l'issue de la présentation du film, précisant que le choix du titre "Zahrat Haleb" reflète la tragédie des jeunes qui meurent à la fleur d'âge dans la guerre. L'invité d'honneur de la 3ème édition du Festival d'Annaba du film méditerranéen présentera également ses trois films "Chams Ediyaâ" (Soleil des hyènes), 'Al Sounounouwat la tamout fil Qods" (Les hirondelles ne meurent pas El Qods) et "El Olba sihriya" (La boite magique).