Selon l'acte d'accusation, les mis en cause (dont six (6) arrêtés et deux (2) en fuite) dans cette affaire, ayant eu pour théâtre les monts Chenoua, où un chimérique projet de village touristique du nom de "Taline" devait voir le jour, sont poursuivis pour les chefs d'inculpation d'"escroquerie", "atteinte sur des biens fonciers", "déforestation", "construction sans autorisation" et "faux et usage de faux dans des documents officiels". Lors de l'audience publique consacrée à cette affaire, le tribunal a prononcé un report de l'examen de cette affaire dite " village Taline", à la demande de la défense, et ce pour la 3ème fois consécutive, en application des procédures judiciaires, a indiqué à l'APS l'un des membres de la défense. A noter que plus d'une soixantaine de personnes (entre accusés, victimes et témoins) ont été citées à comparaître, dans cette affaire, par le tribunal de Tipasa. Cette affaire, qui avait défrayé la chronique à l'époque, remonte à septembre dernier, lorsque le groupement territorial de la gendarmerie nationale à Tipasa a rendu public un communiqué dans lequel il signale la mise hors d'état de nuire d'une bande de malfaiteurs composée de 6 individus, qui escroquait leurs victimes en leur vendant des parcelles de terrain avec de faux papiers. Les membres de cette bande vendaient des parcelles de terrain avec de faux papiers en exigeant des acheteurs d'édifier des constructions selon un cahier des charges défini. Sachant que plus de 200 actes nuls de transfert de propriété ont été établis de cette façon, a-t-on indiqué dans un communiqué. Les mis en cause dans cette affaire exploitaient les réseaux sociaux, où ils faisaient des annonces de création d'un village touristique du nom "Taline", accompagnées d'un numéro de téléphone, auquel répondait l'un des gérants du "projet" qui se chargeait également d'accueillir et d'accompagner les victimes vers le site d'implantation du dit "village", tout en leur montrant des actes et des plans fictifs. Pour participer au projet, la victime devait débourser une somme de 50.000 DA contre un reçu, en attendant de verser le reste du montant fixé après une vingtaine de jours. Les prévenus ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tipasa qui les a déférés devant le juge d'instruction, ayant ordonné leur mise en détention préventive pour " escroquerie", "atteintes sur des biens fonciers", "déforestation", "construction sans autorisation" et "faux et usage de faux dans des documents officiels".