L'hygiène du milieu est désormais une "priorité" pour les autorités de la wilaya de Blida, qui se sont lancées ce défi environnemental, après l'éradication du choléra, une épidémie dont l'origine a été signalée au niveau des eaux polluées de l'Oued Beni Azza, parcourant la région, et qui a jeté le désarroi parmi la population. Une véritable course contre la montre a été engagée par tous les acteurs locaux (autorités, directions exécutives, entreprises d'hygiènes, associations environnementales, et société civile) concernés par cette préoccupation. Des rencontres régulières ont été organisées dans cette optique et des enveloppes considérables ont été affectées pour la réalisation de nouvelles campagnes d'hygiène ayant donné lieu à l'enlèvement de "tonnes" de déchets au niveau des marchés, des cités, et des grands boulevards, et l'opération se poursuit toujours. A l'origine de cette prise de conscience, les images de "désolation" de la situation des citoyens habitant aux abords de ce cours d'eau ( Oued Beni Azza) dans des conditions dénuées des moindres conditions d'hygiènes, partagées par les citoyens, sur les réseaux sociaux, mais aussi diffusées par les chaines de télévisions, dans l'espoir de susciter une réaction urgente de la part des responsables locaux. L'initiative a permis l'éradication de nombreux points noirs, ayant longtemps défigurés le paysage général de la wilaya, avec la prise d'une décision visant leur transformation, à terme, en des espaces de détente et de villégiature. A ce jour, les autorités de Blida poursuivent leurs réunions, avec la programmation de campagnes d'hygiène, à l'instar de celle programmée, aujourd'hui lundi, par la ministre de l'Environnement et des Energies Renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, dans un objectif de restituer à la ville son nom perdu de cité des roses, qu'elle a acquis au 16 e siècle lorsque saint Sid Ahmed Lekiby y a élu domicile.