Le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA) Si El Hachemi Assad a souligné, lundi à Ain Témouchent, que "la protection du patrimoine est la responsabilité de tous et non pas le monopole d'une instance". A l'APS en marge des travaux du colloque international sur le royaume de Massassyl et la rencontre de Siga 206 av JC, qui se poursuit à Ain Témouchent, M. Assad a déclaré "notre conviction dans la HCA est que la préservation du patrimoine est la responsabilité de tout un chacun et non pas d'une seule instance". "Le HCA adopte une stratégie visant à se rapprocher de plusieurs partenaires dont le Centre national d'archéologie et les instituts d'histoire du pays", a-t-il ajouté, citant à titre d'exemple la signature de conventions avec les universités d'El Oued et d'Annaba. L'opération se poursuit dans le cadre la mobilisation pour servir le patrimoine matériel algérien, a-t-il affirmé. Si El Hachemi Assad a expliqué que la valorisation du patrimoine exige sa protection suivant une stratégie et un plan précis partant de la restauration et la réservation un budget pour cela, qui relèvent de la compétence du ministère de la Culture. Le secrétaire général du HCA a insisté, au passage, sur la nécessité de prendre des mesures pour protéger et relancer les sites archéologiques en attirant des délégations de touristes du pays et de l'étranger, ainsi que sur la prise de conscience du citoyen de l'importance de ces sites et la sensibilisation au niveau des écoles comme conditions pour valoriser le patrimoine matériel. En outre, il a mis l'accent sur l'implication des associations versées dans la culture et le tourisme pour valoriser ce patrimoine et le promouvoir en réunissant les conditions pour attirer les visiteurs, en distribuant des dépliants, en diffusant des spots publicitaires et en confectionnant des affiches, soit la participation de tous. Le colloque international sur le royaume de Massassyl et la rencontre de Siga 206 av JC se poursuit, à la troisième et dernière journée, avec des tables rondes auxquelles prennent part des étudiants de doctorat en histoire ancienne, encadrés par des universitaires, ainsi que la programmation d'une sortie au site du sanctuaire du roi Syphax.