Le nombre des organisations syndicales enregistrées au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, s'est élèvé à 121 syndicats à juin 2019, contre 101 syndicats durant la période suscitée de l'année 2018, a annoncé jeudi le Directeur des relations du travail au ministère du Travail, Rabah Mekhazni qui a précisé que 32 syndicats n'avaient enregistré aucune activité. Intervenant lors des travaux d'une Rencontre avec les organisations syndicales, M. Mekhazni a précisé que le nombre d'organisations syndicales en Algérie est passé de 101 syndicats en juin 2018, à 121 organisations en juin 2019, soit en hausse d'environ 20%. Parmi les 121 organisations syndicales enregistrées, le ministère a recensé 78 organisations syndicales des travailleurs salariés et 43 organisations syndicales du patronat, a fait savoir le responsable ajoutant qu' " en dépit de ce nombre important des organisations syndicales, le ministère a enregistré " 32 syndicats n'ayant connu aucune activité syndicale et n'ayant renouvelé leurs structures de base ou n'ayant pas communiqué les éléments de leur représentativité syndicale". M.Mekhazni a fait état de plusieurs mesures qui sont en examen par le ministère, visant la promotion du domaine de l'activité syndicale, parmi elles, " l'entame des réformes juridiques, notamment celles relatives à l'exercice du droit syndical, en vue de son adaptation aux normes internationales", citant à ce propos, la Convention internationale N 87, sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical. Ces mesures ont trait également à "la poursuite de l'enregistrement des organisations syndicales, dont les dossiers sont conformes à la loi, tout en assurant l'accompagnement et l'aide technique", outre, " la consolidation des mécanismes de protection des délégués syndicaux dans le cadre des réformes juridiques", ainsi que " le soutien des mécanismes de dialogue social avec leurs différents niveaux, dans le cadre du pluralisme syndical, conformément aux conditions légales, tout en privilégiant l'espace de la gouvernance commune basée sur la participation inclusive et multipartite, ce qui permettra aux organisations syndicales de proposer des projets alternatifs". M.Mekhazni a mis l'accent sur la mesure relative au " développement des mécanismes de formation syndicale", en tant que partie des mécanismes de soutien aux capacités des organisations syndicales à émettre des proposition en matière de questions socio-économique". A rappeler que la reconnaissance du droit syndical est consacrée par la Constitution, à travers la loi n 90-14 du 02 juin 1990, relative aux modalités d'exercice du droit syndical.