Le Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah a affirmé, jeudi à Sotchi (Russie), que la réunion du 1e sommet Russie-Afrique constituait "un point de départ" vers une nouvelle étape qualitative dans les relations bilatérales, soulignant que l'Afrique s'ouvre à tous ses partenaires étrangers, à travers la création de forums de concertation bilatéraux ou multilatéraux dans les différents domaines. Dans un discours prononcé à l'ouverture des travaux du sommet Russie-Afrique, M. Bensalah a indiqué que "les relations entre la Russie et l'Afrique, remontant à une longue date, tirent leur authenticité et dynamisme de la lutte des peuples africains contre le colonialisme oppresseur, et du soutien indéfectible et inconditionnel du peuple russe ami aux mouvements de libération africains". Pour M. Bensalah, cette réunion, première du genre, se veut "un couronnement logique d'un riche processus politique, engagé tout au long de ces années, dans le cadre du rapprochement et de la coopération entre nos pays. Cette démarche qui doit être valorisée et mise en avant, nous interpellent en même temps quant à l'impératif de relancer le cadre de cette coopération renouvelée des relations entre la Russie et l'Afrique, d'autant que notre continent s'ouvre sur tous ses partenaires étrangers, à travers la création de forums de concertation bilatéraux et multilatéraux dans différents domaines". Cette réunion est "un point de départ vers une nouvelle étape qualitative dans nos relations bilatérales", a-t-il soutenu, se disant convaincu qu'elle "permettra, sans doute, d'aboutir à des analyses, des visions communes constructives et de nouvelles orientations prometteuses qui serviront de base pour poser les jalons des relations globales et futures entre les pays africains et la Russie, des relations que nous voulons fortes, fructueuses et porteuses des aspirations de nos peuples au progrès et à la prospérité". M. Bensalah prend part au somment Russie-Afrique à la tête d'une délégation de haut niveau, composée du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, du ministre des Finances, Mohamed Loukal et du ministre de l'Energie, Mohamed Arkab.