Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a fait état, jeudi à Alger, de la mise en place "prochaine" d'une cartographie sanitaire nationale sur la situation épidémiologique de chaque région, dans le but d'assurer une meilleure prise en charge des citoyens. En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la Nation relative à l'impératif de construire un centre anti-cancer (CAC) à Mostaganem, le ministre a expliqué que "l'établissement public hospitalier (EPH) de la wilaya assure la chimiothérapie et la chirurgie au profit de quelque 1000 malades", rappelant que l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) Mère et Enfant de la même région "prend en charge les différents types de cancer de l'appareil génital féminin". Quant à la radiothérapie, Pr. Benbouzid a précisé que les sujets cancéreux de Mostaganem "sont pris en charge par l'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) d'Oran et l'EHS de Messerghine, ou encore par les CAC de Sidi Bel Abbes et de Tlemcen". Faisant savoir que son département "s'emploie à réduire les délais d'attente notamment pour la radiothérapie, après l'achèvement de l'opération de numérisation pour la gestion des rendez-vous au niveau de chaque wilaya", le ministre a rappelé que 50 accélérateurs étaient fonctionnels au niveau national, qui seront renforcés, une fois l'étude finalisée, en fonction du nombre des habitants de chaque région". Revenant sur la construction d'un nouveau CAC, M. Benbouzid a indiqué que "la proposition sera examinée dans le cadre du plan anti-cancer 2020-2024, et ce conformément à la cartographie sanitaire épidémiologique propre à chaque région". "Des dizaines de projets dans le secteur de la santé, jusque-là bloqués, connaitront une levée du gel, selon les priorités, avant de programmer leur relance en fonction des moyens de l'Etat", a-t-il ajouté. Au sujet du déficit enregistré dans certaines spécialités médicales, à l'instar de la gynécologie-obstétrique, le premier responsable du secteur a dit que le secteur public "compte 600 médecins spécialistes en la matière au niveau national, contre 1600 spécialistes dans le secteur privé". "Il sera procédé au renforcement des établissements hospitaliers dans les wilayas souffrant de ce déficit, juste après la sortie de la promotion des médecins spécialistes en 2020", a-t-il conclu.ALGER - Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a fait état, jeudi à Alger, de la mise en place "prochaine" d'une cartographie sanitaire nationale sur la situation épidémiologique de chaque région, dans le but d'assurer une meilleure prise en charge des citoyens. En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la Nation relative à l'impératif de construire un centre anti-cancer (CAC) à Mostaganem, le ministre a expliqué que "l'établissement public hospitalier (EPH) de la wilaya assure la chimiothérapie et la chirurgie au profit de quelque 1000 malades", rappelant que l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) Mère et Enfant de la même région "prend en charge les différents types de cancer de l'appareil génital féminin". Quant à la radiothérapie, Pr. Benbouzid a précisé que les sujets cancéreux de Mostaganem "sont pris en charge par l'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) d'Oran et l'EHS de Messerghine, ou encore par les CAC de Sidi Bel Abbes et de Tlemcen". Faisant savoir que son département "s'emploie à réduire les délais d'attente notamment pour la radiothérapie, après l'achèvement de l'opération de numérisation pour la gestion des rendez-vous au niveau de chaque wilaya", le ministre a rappelé que 50 accélérateurs étaient fonctionnels au niveau national, qui seront renforcés, une fois l'étude finalisée, en fonction du nombre des habitants de chaque région". Revenant sur la construction d'un nouveau CAC, M. Benbouzid a indiqué que "la proposition sera examinée dans le cadre du plan anti-cancer 2020-2024, et ce conformément à la cartographie sanitaire épidémiologique propre à chaque région". "Des dizaines de projets dans le secteur de la santé, jusque-là bloqués, connaîtront une levée du gel, selon les priorités, avant de programmer leur relance en fonction des moyens de l'Etat", a-t-il ajouté. Au sujet du déficit enregistré dans certaines spécialités médicales, à l'instar de la gynécologie-obstétrique, le premier responsable du secteur a dit que le secteur public "compte 600 médecins spécialistes en la matière au niveau national, contre 1600 spécialistes dans le secteur privé". "Il sera procédé au renforcement des établissements hospitaliers dans les wilayas souffrant de ce déficit, juste après la sortie de la promotion des médecins spécialistes en 2020", a-t-il conclu.