Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a défendu jeudi le choix fait par le comité scientifique de suivi de la propagation du coronavirus d'utiliser la chloroquine pour traiter des malades affectés par ce virus, estimant que l'Algérie "n'a pas d'autres choix". "Nous ne sommes pas dans l'erreur", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une vidéo conférence avec un expert du ministère chinois de la santé. Selon M. Benbouzid, l'approche thérapeutique adoptée par l'Algérie "a été validée par le comité scientifique" créée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. "Le choix de cet antipaludique pour soigner les malades atteints du Covid-19 s'est fait au regard des expériences menées dans d'autres pays qui ont un système de santé de qualité", a-t-il expliqué, citant, à ce titre, le cas de la Chine qui "semble avoir réussi à contenir l'épidémie".