Les prix du Brent étaient en hausse mardi, aidés par un bon indicateur économique en Chine et des échanges la veille entre Washington et Moscou sur la nécessité de stabiliser le marché de l'or noir affecté par la baisse de la demande mondiale, ont rapporté des médias locaux. Vers 09H30 GMT (10H30 à Alger), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 23,40 dollars à Londres, en hausse de 2,81% par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour mars gagnait 6,17%, à 21,33 dollars. La veille, les deux indices de référence sont tombés à leur plus bas depuis 2002, touchant respectivement en séance des planchers à 21,65 dollars et 19,27 dollars le baril. Le rebond de l'indice de l'activité économique en Chine, constaté depuis quelques jours, permet aux investisseurs du secteur pétrolier d'espérer une reprise plus rapide des cours notamment suite à la levée des mesures de confinement à Wuhan par les autorités de Pékin, ont souligné des experts du domaine. Les discussions au plus haut niveau des deux premiers producteurs de pétrole mondiaux, les Etats Unis et la Russie dans le but de stabiliser le marché après l'échec des négociations entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés début mars, ont également apporté de l'élan aux prix du brut. Lundi, le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se sont accordés par téléphone sur "l'importance de la stabilité dans le marché international de l'énergie", selon un communiqué de la Maison Blanche.