L'Algérie regrette "la non concrétisation de la dynamique escomptée, notamment depuis la démission en mai 2019 de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, Horst Kohler, dans la question du Sahara occidental, dont le processus onusien est embourbé dans un chemin "semé d'embûches", appelant à "des efforts sincères" pour résoudre l'unique question de décolonisation en suspens en Afrique. Dans un message, à l'occasion de la Journée de l'Afrique (25 mai), qui coïncide avec le 57e anniversaire de la création de l'organisation panafricaine, Union africaine (UA), le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que l'Algérie regrette "la non concrétisation de la dynamique escomptée dans le dossier du Sahara occidental, qui n'a toujours pas trouvé un règlement". A ce propos, il a rappelé que l'ONU et le Conseil de sécurité œuvraient, depuis de longues années, à la mise en œuvre du Plan de règlement de la question du Sahara occidental, qui repose sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination. "Il est regrettable de voir le processus de paix, depuis la démission de l'Envoyé personnel du SG de l'ONU, embourbé dans un chemin semé d'embûches", a-t-il ajouté. Renouvelant son appel à "des efforts sincères" pour résoudre l'unique question de décolonisation en suspens en Afrique, M. Boukadoum a réitéré "sa condamnation des tentatives désespérées" d'imposer la politique du fait accompli en flagrante violation de l'Acte constitutif de l'UA et de la doctrine onusienne en matière de décolonisation. Le chef de la diplomatie algérienne s'est dit convaincu que ces manœuvres "ne sauraient entamer la justesse de la cause du peuple sahraoui".