Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine s'est félicité mardi de l'approche adoptée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans le débat de la Constitution, saluant son attachement à faire participer le Parlement. Ce projet "sera largement débattu et examiné par les représentants du peuple", a affirmé M. Chenine dans une allocution prononcée avant la présentation du projet de loi relatif à la révision de la Constitution devant la Commission des affaires juridiques et administratives et des libertés à l'APN, par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le président de la chambre basse du parlement s'est félicité, dans ce cadre, de l'approche adoptée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans l'examen de la Constitution en y associant l'expérience scientifique dans le domaine du droit constitutionnel et une large consultation au sein des partis politiques ou encore par des personnalités nationales et des franges de la société civile. M.Chenine a également salué l'attachement du Président à faire associer le Parlement dans le débat, avant que ce processus ne soit destiné au peuple algérien souverain pour référendum le 1e novembre prochain. A ce propos, le président de l'APN a expliqué que cette approche "constitue une des revendications fondamentales du Hirak populaire visant à appliquer les articles 7 et 8 de la Constitution, lesquels mettent au clair la souveraineté de la décision du peuple en droit d'exercer son pouvoir devant les causes axiales et fondamentales". "C'est l'action même entreprise par le pouvoir, en l'occurrence la présidence de la République, à travers la présentation d'une mouture de révision de la Constitution pour débat et amendement par des personnalités nationales et des forces politiques", a-t-il souligné. La teneur du texte, a-t-il ajouté, "met fin à l'hégémonie du pouvoir exécutif sur tous les segments de l'Etat et de la société, donne d'abord la parole aux institutions élues par le peuple et répond au principe de l'alternance politique, car il est impossible de rester à la tête du pouvoir quels qu'en soient les responsabilités". Dans le même contexte, le président de la Chambre basse du Parlement s'est attardé sur la teneur de ce projet qui "respecte l'identité de la société algérienne, en donnant au citoyen son droit au contrôle, tout en répondant, de manière pratique, aux principes du 1e Novembre et en consacrant ceux réalisés par l'Etat social tel le droit à l'éducation, à la santé et en matière de libertés". Le projet de loi "satisfait considérablement les revendications du Hirak populaire", a-t-il conclu.