Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a affirmé, mercredi, que le choix du 1er novembre pour la tenue du référendum sur la Constitution "confirme, une fois encore, que le point de départ et la référence ne sauraient s'éloigner de cette date, qui a fait la gloire du peuple algérien". Le choix du 1er novembre pour le référendum sur la Constitution, confirme, une fois encore, que le point de départ, l'inspiration et la référence ne sauraient s'éloigner de cette date, qui a fait la gloire du peuple algérien et lui a permis de défier et d'imposer ses choix à la plus grande et féroce puissance", a soutenu M. Chenine dans son allocution d'ouverture de la session ordinaire de l'APN. Un peuple, a-t-il poursuivi, "qui fait encore et encore l'histoire pour s'affranchir de la dépendance économique en s'appuyant sur un système de réformes aux contours clairement établis". Pour le président de l'APN, le 1er novembre de cette année "sera la proclamation d'une nouvelle ère, fondée sur la citoyenneté active, la légitimité populaire, la justice sociale et l'égalité des chance, et la fin de l'ère du népotisme, de la main mise et la monopolisation du pouvoir et de la richesse". L'APN, a-t-il assuré, "est un partenaire constitutionnel dans l'élaboration des politiques générales, l'édification de l'état de droit, la promotion de l'action démocratique et le renforcement de la stabilité de l'Etat". Les représentants du peuple aspirent à contribuer à l'édification des fondements de la Nouvelle République, à travers une participation active et fructueuse au référendum sur le projet de la révision constitutionnelle, a soutenu M. Chenine. Par ailleurs, il a tenu à saluer les efforts des pouvoirs publics, et en premier lieu la nouvelle approche du président de la République en matière de traitement des questions nationales. Une orientation qui a convaincu les Algériens de l'existence d'une réelle volonté politique de changement et de prise en charge de leurs préoccupations, notamment dans les zones démunies. A ce propos, il a fustigé les crises +provoquées+ comme les perturbations de l'approvisionnement en eau potable ou le manque de liquidités, plaidant pour la célérité dans leur traitement afin de préserver la confiance du citoyen en les institutions de l'Etat. Soulignant l'importance de poursuivre la lutter contre la corruption en vue de la moralisation de la vie politique et économique, il a salué, par la même, le corps des magistrats pour avoir "franchi, en peu de temps, un large pas vers l'indépendance de la justice et le respect de l'état de droit". Pour M. Chenine "les réformes que connait ce secteur et l'adhésion du peuple au principe de l'indépendance engagée au vue de la conjoncture que traverse le pays sont à même d'avoir un impact majeur sur les différents domaines de la vie". Lire aussi: Référendum sur la Constitution: le 1er novembre prochain, une nouvelle ère dans l'histoire du pays Dans ce contexte, le président de la Chambre basse du Parlement a estimé qu'aucun peuple ne peut s'engager dans l'édification de son Etat dans la continuité de la logique de règlement des comptes, du dénigrement du présent et du passé, ou des manœuvres d'exacerbation de la frustration populaire. Le peuple algérien, a-t-il rappelé, dans ce sens, "a donné, à travers son Hirak historique, les plus belles images de l'attachement à l'unité, au pacifisme et à la tolérance le meilleur des exemples", d'où, a ajouté M. Chenine "l'impératif de créer un front interne solide pour bâtir une Algérie forte face à toutes les menaces et changements régionaux et internationaux. Evoquant l'importance des libertés et des acquis réalisés par notre pays dans ce sens, il a souhaité que le débat entre la tutelle et la corporation médiatique aboutisse à davantage de renforcement de la liberté et de droits pour la presse, qui a démontré, à plusieurs occasions, son patriotisme et son professionnalisme. L'ouverture de cette session parlementaire a été l'occasion pour M. Chenine de réitérer son hommage et sa considération aux corps de sécurité et à l'institution de l'Armée populaire nationale, dont les éléments, cadres et dirigeants donnent, en toutes circonstances, le meilleur exemple en termes de sacrifice, d'engagement et de service remarquable au profit du peuple. Le président de l'APN a tenu, en outre, à réaffirmer la position indéfectible de l'Algérie en faveur des causes justes sur la base de la légitimité internationale, notamment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et des Palestiniens au recouvrement de leurs droits historiques inaliénables. M.Chenine a réitéré, également, le soutien à la diplomatie algérienne dans ses démarches en faveur de l'instauration d'une sécurité durable au sein de notre voisinage géo-sécuritaire, tant en Libye qu'au Mali, et ses appels insistants au dialogue national constructif à même de permettre aux deux pays d'asseoir une plateforme garantissant la participation de tous les acteurs nationaux.