Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a appelé, mardi, à la nécessité d'examiner les moyens à même de rationaliser la gestion des prestations prodiguées aux malades dans le cadre des efforts de l'Etat visant à assurer des soins de qualité aux malades. Lors d'une réunion qu'il a présidée au siège du ministère, en présence du ministre délégué chargé de la réforme hospitalière, Smaïl Mesbah, et nombre de directeurs centraux concernés, M. Benbouzid a insisté sur l'importance d'élaborer, sans délai, une feuille de route et de désigner un groupe de travail constitué de parties agissantes dans le secteur qui se verra assigner la mission de relancer un système de gestion moderne fondé sur de "nouvelles" bases "modernes et coordonnées", dans le cadre des objectifs visant à promouvoir le système national de santé, selon un communiqué du ministère. Le ministre a souligné, dans ce sens, que le système de conventionnement algérien a été créé dans les années 1990 à la faveur de travaux préparatoires. Cependant, sa révision est devenue un impératif, suite au retard accusé lors de la phase d'élaboration et d'adoption des projets de textes réglementaires proposés, et ce afin de parvenir à un système conforme aux normes de conventionnement en termes de coûts et d'activités et garantissant aux malades la meilleure prise en charge possible. Il a affirmé, en outre, que ce système "permettra sans doute de définir les rôles et prérogatives des différents acteurs et intervenants du secteur de la Santé, d'améliorer l'organisation et la gestion des établissements sanitaires, et d'évaluer méthodiquement les activités et les coûts, en sus de rationaliser les dépenses afin de "préserver la gratuité des soins".