Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Rosthom Fadli a pris part jeudi à la 42-éme réunion plénière du Comité Monétaire et Financier International (IMFC) ou il a tenu une allocution au nom de huit pays (Afghanistan, Algérie, Ghana, République Islamique d'Iran, Lybie, Maroc, Pakistan et Tunisie) sur la situation économique mondiale rapide, proportionnelle et synchronisée à la crise sanitaire COVID-19, selon un communiqué de Banque d'Algérie. Lors de son allocution, le Gouverneur de la Banque d'Algérie a indiqué qu'"une réponse politique mondiale rapide, proportionnelle et synchronisée à la crise a permis de limiter son lourd tribut économique et social. Pourtant chaque pays, y compris tous les pays de notre circonscription, a payé un lourd tribut en termes de pertes de vies humaines et de moyens de subsistance et de bouleversements économiques", indique le communiqué. "Nous nous félicitons des signes timides de reprise économique, mais en même temps, nous ne devons pas de perdre de vue le tableau d'ensemble, et l'horizon à plus long terme, avec le virus qui continue de se propager, même dans les zones ou l'on pensait qu'il était sous contrôle. Nous ne pouvons pas prévoir une reprise économique forte et durable tant que la pandémie n'est pas fermement contenue, ce qui nécessite un effort mondial pour rendre les vaccins et les traitements médicaux largement disponibles et à des prix abordables, en particulier pour les pays qui en ont besoin", a-t-il ajouté, précisant que l''unité d'action pour le bien commun n'a jamais été aussi importante. "Nous félicitons le FMI pour sa réponse visant à répondre aux besoins de financement des membres en agissant rapidement, en élargissant et en adaptant sa panoplie de prêts. Cinq des huit pays de notre groupe de pays ont bénéficié des instruments de financement d'urgences et autres instruments du FMI", a indiqué M. Rosthom Fadli. "L'Iran, qui fait également partie de notre groupe de pays et qui est l'un des pays les plus durement touchés par la pandémie, a été l'un des premiers à demander un financement d'urgence en mars, il y a plus de sept mois. La demande de l'Iran est toujours en cours. La crédibilité du FMI dépend de sa capacité à garantir que le financement du FMI soit disponible pour tous les membres de manière équitable et que le financement d'urgence du FMI soit à la hauteur de son nom", a-t-il conclut.