Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a déclaré, jeudi, que l'Algérie était résolue, sous la conduite du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune à "relever les défis pour faire avancer les affaires du pays", soulignant que "ce qui a été réalisé en quelques mois sous sa présidence n'a pas été réalisé par d'autres durant des années". "Sous la conduite du Président Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie est résolue, en dépit d'une conjoncture défavorable, à relever les défis pour faire avancer les affaires du pays", a affirmé M. Belhimer dans un entretien au journal électronique "Sirmanews" au sujet de la première année du mandat du Président Tebboune. Soulignant que "ce qui a été réalisé en quelques mois durant la présidence de M. Tebboune n'a pas été réalisé par d'autres durant des années", M. Belhimer a mis en avant la mise en oeuvre progressive de la politique du Président de la République au titre de ses 54 engagements. L'amendement constitutionnel et la révision des lois sur les partis politiques et les élections "sont d'autres exemples de la détermination et de la bonne foi de l'Etat à honorer ses engagements et à servir les Algériens, partout où ils se trouvent". Dans le même contexte, le ministre de la Communication a fait remarquer que "les efforts dévoués de l'Etat sont favorablement accueillis par les citoyens", précisant que les résultats d'un sondage mené par l'Université de Princeton (USA) entre l'été 2020 et le début de l'année en cours, a révélé que "66% des Algériens se sont déclarés satisfaits et confiants en la performance gouvernemental, sans se soucier du discours pessimiste et défaitiste relayé, via les réseaux sociaux, par des voix se disant de l'opposition". Ce sondage, qui a fait ressortir l'attachement des Algériens à la liberté d'expression et à la liberté de la presse, a montré que "69% de l'échantillon questionné estiment que la presse critique librement la performance du Gouvernement, assez régulièrement et sans crainte de poursuites, et 74% soutiennent que les droits civiques sont respectés et garantis et qu'ils vivent dans un Etat de droit", a-t-il poursuivi. Dans le même contexte, le ministre de la Communication a réitéré "qu'aucun journaliste respectueux du devoir professionnel ne risquait la prison en Algérie. De même que n'est aucunement exposé à des poursuites, le citoyen qui exprime ses opinions, à travers les chaines TV et les sites d'information ou électronique, dans le respect de la loi, de la société et de la liberté de l'autre". Evoquant les derniers développements dans le secteur, M. Belhimer a précisé en réponse aux "critiques" de certains éditeurs et propriétaires de sites d'information électroniques concernant l'obligation de domiciliation physique et logique dans le domaine ".Dz" que "la domiciliation en Algérie était une question de souveraineté qui garantit la protection contre des intrusions étrangères comme les attaques marocaines qui ont ciblé récemment des sites domiciliés à l'Etranger". La sécurisation des plateformes web et sites électroniques "est un enjeu fondamental selon un audit des sites web institutionnels réalisé par l'Observatoire du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique", a soutenu M. Belhimer rappelant que le certificat SSL constitue une des protections les plus indispensables à déployer sur un site web. Il a déploré, dans ce sens, le fait que "85% des sites web audités ne disposent pas de ce certificat, aussi appelé certificat de clé publique, et ce, en dépit des assurances réitérées par le ministère". Lire aussi : Les résultats des réformes globales se manifesteront en temps voulu Le porte-parole du Gouvernement a évoqué également les principales activités menées par son département ministériel parallèlement aux chantiers déjà ouverts, notamment la poursuite de la réforme du système juridique et réglementaire relatif au secteur et le renforcement de la relation avec les différents partenaires, tout en tenant à une communication continue avec les médias nationaux et étrangers. A ce titre, le ministre a fait savoir qu' "en moins de deux mois, des entretiens ont été accordés à pas moins de trente médias, ayant abordé différents thèmes nationaux et questions internationales". M.Belhimer a, par ailleurs, répondu à une question sur l'éventualité pour l'Algérie de partager avec la Tunisie des quantités du vaccin anti-Covid 19, affirmant que " l'Algérie est à un stade très avancé de négociation avec la Chine, en vue d'obtenir des lots du vaccin contre le virus", avant de rappeler que le 1er lot du vaccin russe +Sputnik+ sera réceptionné avant fin janvier courant. Et d'ajouter : " Si une quantité est en surplus par rapport au besoin national en vaccin, l'Algérie, comme à son accoutumée, ne ménagera aucun effort à aider les pays frères dans le besoin et à accéder à leur demandes sur ce point". Interrogé sur la position de l'Algérie en soutien aux causes justes, le porte-parole du Gouvernement, a affirmé que "le soutien de l'Algérie à ces causes, à leur tête, la cause palestinienne, est un principe constant et une conviction bien ancrée, qui n'a jamais fait l'objet de marchandages et de surenchères". "Les positions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se veulent une réaffirmation de cette orientation qui est désormais le propre de l'Algérie", a-t-il dit. Lire aussi : Belhimer se félicite du retour du Président Tebboune sain et sauf au pays Par ailleurs, M. Belhimer a abordé la violation par les forces d'occupation marocaine de la trêve dans la région d'El-Guerguerat et les conséquences qui en ont découle, à savoir une reprise du conflit armé avec le Front Polisario. Ceci, poursuit Belhimer "est regrettable et grave, d'autant qu'il a fait l'objet de condamnations de la part des Nation unies et de grandes instances internationales et régionale, organisations des droits de l'Homme et humanitaires et de la société civile de par le monde". Pour le ministre, ce conflit "constitue une menace directe pour la sécurité et la stabilité de la région, et appelle, par conséquence, à l'impératif respect de la légalité internationale et d'organiser le référendum d'autodétermination décidé par le Conseil de Sécurité. Une position constante et immuable de l'Algérie".