Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a affirmé, mardi à Alger, que les six cas de la souche indienne du coronavirus (B.1.617) détectés dans la wilaya de Tipasa avaient été contaminés par un ressortissant indien établi en Algérie. En marge d'une visite d'inspection à l'hôpital Salim Zmirli d'El Harrach, le ministre a indiqué que "la détection du variant indien introduit par un ressortissant indien établi en Algérie (dépisté à l'hôpital de Koléa) a été suivie d'une enquête qui a permis de détecter les autres cas". L'enquête épidémiologique est toujours en cours pour dépister d'autres cas éventuels", a-t-il fait savoir. "Actuellement, la situation qui prévaut est +relativement stable+", a troisième vague de contamination, mais la prévention et le respect des mesures préventives et sanitaires restent de mise pour préserver la sécurité de tous". S'agissant de la cadence de vaccination et la réception de quotas supplémentaires de doses de vaccins, le ministre a affirmé que "nous devions réceptionner, ce vendredi, une quantité considérable de vaccin en provenance d'Inde, mais ce pays a décidé de suspendre l'exportation du vaccin en raison de la situation pandémique qui y prévaut actuellement". Lire aussi : Covid-19: 37 nouveaux cas de variant britannique et 06 cas de variant indien "L'Algérie a déjà versé 15% du montant de cette part que nous aurions aimé recevoir. Toutefois, nous étudierons toutes les éventualités pour faire face à cette situation", a-t-il ajouté. "La diplomatie algérienne veille à obtenir les parts nécessaires de vaccin", a-t-il souligné, ajoutant que le respect du protocole sanitaire et l'application de toutes les mesures préventives constituaient "le meilleur choix pour préserver la stabilité à laquelle est parvenu notre pays en matière de lutte contre cette pandémie", ajoute le ministre. L'Institut Pasteur d'Algérie a annoncé, lundi, que six (06) cas du variant indien avait été détectés pour la première fois, dans la wilaya de Tipasa. Ce variant est classé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme "variant d'intérêt".