Les candidats aux législatives ont mis l'accent vendredi, au 2ème jour de campagne, sur l'importance d'aller voter massivement le 12 juin prochain, estimant que ce rendez-vous électoral constitue une "opportunité" pour concrétiser le "renouveau institutionnel" et "préserver la stabilité du pays". Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, depuis Relizane, les citoyens à "participer massivement aux élections afin d'élire un parlement légitime et fort avec des jeunes nationalistes et compétents". Evoquant l'importance de la prochaine échéance électorale dans la concrétisation de la volonté populaire, le président du mouvement a souligné que ces législatives "permettront l'édification de l'Algérie nouvelle et la consécration de l'Etat de droit, fondé sur la légitimité populaire". Il a affirmé que son parti est "un partenaire politique clé dans la consécration de l'Etat de droit, garantissant les libertés et la dignité". A Mostaganem, Ghouini a plaidé pour "un discours politique fédérateur", soulignant la nécessité d'engager la course électorale sur la base d'idées et de programmes concrétisables. Réaffirmant son "opposition" à aller vers une période de transition, le président d'El Islah a insisté sur le respect de la volonté des citoyens qui veulent participer à ces élections. Le secrétaire général du Front du militantisme national (FMN), Abdellah Haddad, a appelé, de son côté, depuis Bouira les Algériens à voter "massivement" le 12 juin prochain pour "édifier un Etat de droit et rendre la souveraineté au peuple". Le patron du FMN a jugé qu'il était temps pour les Algériens de "prendre leur destin en main via une forte participation au vote lors du scrutin du 12 juin". Les élections anticipées du 12 juin "concrétisent la souveraineté populaire", a, pour sa part, soutenu le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli qui a affirmé, à El Bayadh, que ce rendez-vous constitue une opportunité pour "réussir le renouveau institutionnel revendiqué par le peuple". Saluant l'amendement de la Constitution, approuvé en novembre dernier, Sahli a estimé que cette révision a permis d'obtenir de nouveaux acquis en matière de droits et des libertés, de renforcer l'indépendance de la justice, de consacrer le principe de la séparation des pouvoirs et de préserver les constantes nationales. A Bousaada, le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abou EL Fadhl Baadji a mis en exergue l'importance de participer aux élections du 12 juin pour "barrer la route à ceux qui appellent à une période de transition", soulignant que l'exercice du droit de vote est "l'unique garant de la stabilité du pays" et permettra de "faire échec aux conspirations ciblant l'Algérie". Lire aussi : Législatives du 12 juin : Appel des candidats à développer un discours rassembleur, fédérateur et réaliste Il a estimé, en outre, que la participation de son parti aux législatives anticipées est "une contribution à l'édification des institutions de la nouvelle ère". Cette nouvelle ère, a-t-il poursuivi, doit consacrer " le respect de la volonté populaire à travers des élections libres et transparentes, ainsi qu'à travers la formation d'un gouvernement issu de la majorité parlementaire". A Mila, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a réitéré son appel à une participation massive aux prochaines législatives, qualifiant ce rendez-vous électoral d'"opportunité pour édifier des institutions légitimes de l'Etat". Ce responsable politique a plaidé, dans ce contexte, pour "l'unification des forces pour lancer le processus d'édification du pays sur des bases saines". A Oum El Bouaghi, Abdelaziz Belaid a relevé l'importance de la stabilité politique relancer l'économie nationale. Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a soutenu à Ain M'lila (Oum El Bouaghi) que la "souveraineté du peuple passe par les urnes". Il a estimé, à ce titre, que la "transparence" de l'élection est l'unique garant d'une forte participation citoyenne au rendez-vous du 12 juin, qui à son tour, permettra de "renforcer la cohésion du peuple avec les institutions de l'Etat".