Les législatives du 12 juin marqueront le "début" du changement auquel aspirent les Algériens, a indiqué jeudi à Médéa, le président du parti El-Fadjr El-Djadid, Tahar Benbaibeche, estimant qu'"il n'y a pas d'avenir" sans un changement profond. S'exprimant lors d'un meeting, au 15e jour de la campagne électorale, M. Benbaibeche a mis en avant l'impératif de "réussir" ce scrutin, considéré comme "crucial pour l'avenir du pays", affirmant que l'élection d'une nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) "constitue le début du changement souhaité et réclamé par le peuple". L'élection de la nouvelle APN "est un pas important à franchir" dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle, a-t-il soutenu, estimant qu'"il ne pourrait y avoir d'avenir pour le pays sans un changement profond, aussi bien dans les mentalités que les pratiques politiques". En dépit de la conjoncture particulière que vit le pays, M. Benbaibeche s'est dit convaincu que la future APN sera "en mesure de donner plus de visibilité et d'efficacité à l'action du gouvernement", car, selon lui, "elle aura la mission d'accompagner, de suivre et de contrôler le travail du gouvernement". "Une APN jouissant de la confiance des électeurs sera capable de dynamiser la scène politique, économique et sociale", a-t-il relevé, soulignant à ce propos qu'"il est primordial d'amorcer, au plus vite, la refonte des système de santé, éducatif et judiciaire", considérés comme les "piliers fondamentaux" dans la construction de l'Algérie de demain. "Pour que le citoyen reprenne confiance et s'implique pleinement dans l'édification du pays", il est indispensable, également selon lui, de "songer à la réhabilitation du haut conseil de l'éducation et la refonte des systèmes de santé et judiciaire".