Le président de la Namibie, Hage G. Geingob a plaidé jeudi, à New York pour le droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance, saluant la nomination d'Alexander Ivanko, nouveau représentant spécial du SG de l'ONU au Sahara occidental. "Cela fait maintenant près de 50 ans que le peuple du Sahara Occidental attend toujours d'exercer son droit inaliénable à la liberté et à l'indépendance", a déploré le président namibien, lors de son discours devant la tribune de l'ONU. Il a déclaré "espérer" que le nouveau représentant spécial du SG de l'ONU pour le Sahara Occidental consacre toute son attention à la question pour permettre au peuple du Sahara Occidental d'exercer son droit à l'autodétermination. Evoquant la Palestine, le chef de l'Etat namibien s'est indigné du fait que " cette question qui en est à sa 73ème année après la Nakba, n'est toujours pas résolue", appelant à la reprise du dialogue et à la solution à deux Etats. "Sur cette question cruciale, la Namibie souhaite amplifier la déclaration du Secrétaire général (de l'ONU) Antonio Guterres qui a explicitement indiqué que les dirigeants des deux parties devraient reprendre un dialogue significatif, reconnaissant la solution à deux Etats comme seule voie vers une paix juste et globale", a souligné le président Geingob.