Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga a affirmé dimanche soir que la commémoration du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution nationale, intervenait dans des conditions "particulières" marquées notamment par les défis inhérents à la Mémoire, où l'Algérie continue à avancer à pas "sûrs". S'exprimant lors des festivités organisées à la Salle Ibn Zeydoun à l'occasion du 1 novembre, M. Rebiga a fait savoir que la célébration de cet "anniversaire intervient dans des conditions particulières marquées par les défis inhérents à la mémoire, où l'Algérie continue à avancer à pas sûrs sur la voie du progrès et de la prospérité qui se concrétiseront grâce à la fidélité au serment des chouhada et à la Déclaration du 1er novembre". "Tout en célébrant, dans la joie et l'allégresse, la fête de sa glorieuse Révolution, sous le slogan gloires sur les pas des aïeux, l'Algérie se remémore, avec humilité, les principes et les valeurs de Novembre et commémore ses valeureux chouhada ...", a-t-il ajouté. "Le nom de l'Algérie est associé aux millions de chouhada, à la mémoire desquels nous nous inclinons avec piété et déférence, de même que nous demeurons fidèles à leur serment, lourd de sens, pour oeuvrer avec abnégation et être au service de la patrie", souligne le ministre des moudjahidine. La célébration de "Novembre était et restera synonyme de loyauté aux glorieux chouhada ayant payé un lourd tribut pour l'indépendance, mais nous rappelle également que cette dernière constitue un acquis précieux, réalisé par l'effort des loyaux enfants de l'Algérie, c'est pourquoi la responsabilité de sa préservation incombe aux génération montantes", rappelle le même responsable. La célébration du 1 novembre traduit la fidélité au serment des chouhada, en nous rappelant l'acquis précieux obtenu grâce aux efforts des enfants vaillants d'Algerie, l'indépendance nationale, d'où la nécessité pour les générations futures de retrousser les manches pour l'édification du pays, a-t-il soutenu. Le ministre a saisi cette occasion pour rappeler qu'après la célébration de cette fête nationale, le peuple algérien s'apprête à tenir les élections locales qui constitueront "une opportunité pour parachever l'édification des institutions constitutionnelles de l'Algérie nouvelle, des institutions qui reflètent, a-t-il dit, une image rayonnante de notre démocratie participative et mettent en valeur les jeunes compétences au service de notre peuple et de notre pays, en vue de préserver les acquis du renouveau national permettant d'atteindre les objectifs du message des chouhada et des moudjahidine". Au terme de son allocution, M. Rebiga a appelé les enfants de l'Algérie à être "à la hauteur de la responsabilité et d'être en mesure de porter l'héritage des chouhada". La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs membres du Gouvernement, de moudjahidine et d'un nombre de personnalités politiques et culturelles. Ont pris part également à cette cérémonie le Conseiller à la Présidence de la République, Abdelhafidh Alahoum, le Conseiller à la Présidence de la République, chargé des zaouias et des associations religieuses, Aissa Belakhdar, le Conseiller à la Présidence de la République chargé des archives et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi et le Conseiller auprès du Président de la République, chargé de la culture et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi. Lors de cette cérémonie, des distinctions ont été remises à cinq moudjahidine ayant participé au déclenchement de la Glorieuse révolution du 1e novembre, en l'occurrence le chahid Mustapha Benboulaïd (distinction remise à sa famille), Mohamed Tahar Khelifa, Chefafena Mohamed dit Abdellah, Mahmoud Soualah et Ali Boughezala Mohamed. La cérémonie a été clôturée à minuit par la levée de l'emblème national à la placette du sanctuaire des martyrs (Maqam Echahid), accompagnée de la Garde Républicaine, en présence d'une foule nombreuse de citoyens.