Les travaux de la Journée d'étude sur le travail des agences de presse face à la guerre de l'information, organisée par l'Agence Algérie Presse Service (APS), sous le patronage du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, ont débuté mardi matin à Alger. Prennent part à cet événement qui se tient au Centre international des conférences à l'occasion du 60e anniversaire de la création de l'APS, outre le Premier ministre, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani et d'autres membres du gouvernement, le conseiller du Président de la République Abdelmadjid Chikhi, le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) Mohamed Louber, les anciens directeurs généraux de l'APS et des responsables d'institutions du secteur de la Communication. Cette rencontre sera animée par un groupe d'experts qui auront à débattre de plusieurs questions dont la Guerre de 4ème génération ou Fourth génération Warefare (4GW), à laquelle fait face l'Algérie à l'instar de nombreux pays. Comment les médias algériens répondent à cette offensive ? Comment peut-on apprécier les efforts de ces médias à se mettre au diapason de cette révolution des TIC ? Quels sont les atouts des médias algériens dans cette guerre de l'information ? Quel rôle peut jouer une agence de presse dans une stratégie de riposte à ces flux informatifs malveillants ?, sont autant de questions inscrites au débat. Lire aussi: 60ème anniversaire de l'APS: de la télégraphie au global média Née le 1er décembre 1961 dans la fournaise de la guerre de libération nationale, l'APS fut conçue au départ pour une mission bien particulière. Il s'agissait de doter la diplomatie de guerre menée par le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) d'un bras médiatique. Après l'indépendance, l'agence continua à œuvrer pour donner de la visibilité à la diplomatie de libération prônée par l'Algérie indépendante. L'APS s'est ainsi acquittée de cette mission en mettant en avant l'Algérie moderne en pleine édification. Elle eut un rôle majeur dans la production de contenus informatifs qui cadrent avec sa trajectoire historique adoptée lors de sa création, à savoir la lutte contre la propagande néo-colonialiste et les menées subversives contre notre pays de la part de certaines puissances, relayées par des ONG.