Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a reçu lundi l'ambassadeur du Royaume hachémite de Jordanie, Chaker Attallah El Amouch, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement. Lors de cette rencontre, le président de l'APN, Brahim Boughali a passé en revue "les relations historiques et politiques solides" unissant les deux pays, relevant "l'attachement" de l'Algérie à "hisser ces relations" au niveau de la coopération "fructueuse", notamment sur le plan parlementaire. M. Boughali a adressé à ce titre une invitation à l'ambassadeur jordanien pour participer à la cérémonie d'installation du groupe parlementaire d'amitié Algérie-Jordanie, qui contribuera à "la consolidation" des relations bilatérales, ajoute la même source. Après avoir exposé les positions de l'Algérie sur les questions de l'heure dans le Sahel et la région arabe, le président de l'APN a évoqué nombre de questions d'intérêt commun, notamment l'invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour la tenue d'une conférence unificatrice des factions palestiniennes sur le sol algérien, réaffirmant à ce propos "la position constante de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne, ainsi que son souci de renforcer la solidarité interarabe". Le prochain sommet arabe, prévu à Alger, sera "un sommet de consensus", a-t-il souligné. S'agissant de la coopération bilatérale, M. Boughali a appelé à "la poursuite des efforts en vue d'augmenter le niveau des échanges commerciaux et de relancer les investissements jordaniens en Algérie, notamment dans le domaine des industries pharmaceutiques". De son côté, l'ambassadeur jordanien s'est dit satisfait "du grand rapprochement de positions entre les deux pays, en particulier sur la question palestinienne", saluant à cette occasion le rôle de l'Algérie dans la résistance qualitative contre la tentative de faire entrer l'entité sioniste en qualité d'observateur dans l'Union africaine. M. Chaker Attallah El Amouch a également souligné les efforts de son pays visant à "mettre à jour les accords conclus avec l'Algérie, notamment en matière de prestations médicales, d'industrie pharmaceutique et d'enseignement supérieur".