Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a examiné, lundi, avec l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite en Algérie, Abdullah bin Nasser Abdullah Albussairy, l'état de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les voies et moyens de sa consolidation et de son développement, indique un communiqué du ministère. Les deux parties ont passé en revue, lors de cette rencontre, "l'état de la coopération dans le domaine de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique" et examiné "les moyens de sa consolidation et de son développement en adéquation avec les moyens disponibles des deux parties et avec les compétences et les qualifications existantes dans les établissements universitaires algériens et saoudiens", a ajouté le même communiqué. Cette coopération est rendue possible "grâce à l'existence d'une forte et sincère volonté politique chez les directions des deux pays, de hisser les relations de coopération à des niveaux supérieurs", précise la même source. Dans ce contexte, l'ambassadeur saoudien a affirmé que " le mémorandum d'entente signé depuis 2004, est en cours d'amendement et d'adaptation selon les exigences de l'heure, afin qu'il réponde à la nouvelle vision et aux conceptions prospectives des deux parties, à l'effet de traduire cette coopération en actes et la concrétiser sur le terrain". A l'occasion, les deux parties ont insisté sur "l'importance de la communication entre les universités dans les deux pays, à travers la mobilité des enseignants chercheurs et des étudiants et l'échange de visites entre les responsables du secteur dans les deux pays". Dans un même contexte, les deux parties ont fait part de "leur disposition à organiser des manifestations scientifiques communes dans un nombre de thèmes en lien avec le développement et qui entrent dans les programmes des deux Etats, comme la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé du citoyen. Selon le communiqué, cette coopération peut s'élargir aux " domaines de l'intelligence artificielle, des technologies avancées, à la numérisation, à l'échange des expériences et expertises, à tout ce qui a trait à l'encouragement de la recherche scientifique et de l'innovation, en sus du domaine des projets innovants et de l'entrepreneuriat qui incitent en particulier les étudiants à créer leurs entreprises créatrices de richesses et qui contribuent à la réduction du chômage".