Le secrétaire général de la Fédération algérienne de taekwondo (FAT), Samir Maâyana, a estimé que l'une des raisons de l'échec de la sélection nationale au tournoi des JM-2022 à Oran, était leur "incapacité à s'adapter aux combinaisons électroniques nouvellement utilisées dans ces compétitions". "Les athlètes l'équipe nationale de taekwondo ont participé à la compétition, en portant pour la première fois la nouvelle combinaison électronique adoptée dans ces compétitions par la Fédération Internationale, de type deuxième génération (KPNP)", a expliqué Maâyana à l'APS. L'ancien directeur des équipes nationales (DEN) a également précisé que "la sélection nationale, depuis les derniers Jeux africains de la Jeunesse d'Alger (JAJ-2018), avait l'habitude de s'entraîner avec une combinaison (Daedo) qui est aussi de la deuxième génération, mais ce n'est pas de la même conception, la première étant plus utilisée dans les compétitions". "Ces combinaisons comprennent un plastron ainsi que des protèges tête et pieds, soutenus par des puces électroniques qui enregistrent les points après chaque frappe reçue par le taekwondoïste sur le tapis, qui sont des équipements auxquels les athlètes algériens ne sont pas habitués, alors que les équipes européennes se préparent et participent aux différentes compétitions avec le premier type de combinaison KPNP". Le technicien algérien a donné l'exemple de la représentante algérienne Assia Kadi (+67 kg) qui est entrée ce lundi dans le combat devant son homologue turque, Nafia Kus, alors qu'elle ignorait totalement la position des puces sur la combinaison KPNP afin de pouvoir marquer des points, ce qui a finalement permis à la Turque de dominer et gagner son duel 20-0. Les épreuves de Taekwondo qui se sont déroulées sur deux jours (3-4 juillet) au Centre de conventions d'Oran (COC), ont été marquées par l'élimination de huit athlètes algériens dès les premiers tours.