Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, dimanche, que les mutations en cours en Algérie exigeait une nouvelle organisation du domaine syndical qui puisse garantir les droits et les obligations des personnels et protéger les intérêts de la société, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Concernant le projet de loi sur l'exercice du droit syndical, la prévention et le règlement des conflits collectifs de travail, présenté lors du Conseil des ministres, le Président Tebboune a instruit le gouvernement de prendre en considération une série d'observations, parmi lesquelles l'affirmation que "les mutations en cours en Algérie exigent une nouvelle organisation du domaine syndical qui puisse garantir les droits et les obligations des personnels et protéger les intérêts de la société". Il s'agit également de "créer une plateforme logistique permettant la mise en œuvre du contenu de la loi qui apporte un véritable plus à l'action syndicale, telle que consacrée par la Constitution de 2020". Le projet de loi doit définir, avec précision, les secteurs sensibles où les grèves sont interdites. Ce texte doit être soumis aux prochains conseils des ministres, a soutenu le Président Tebboune. Il a relevé l'impératif de "définir, avec précision, dans cette loi, les attributions et limites de l'exercice syndical, en vue d'éviter tout chevauchement entre ce qui est professionnel et ce qui est purement pédagogique dans les secteurs, comme prouvé par les expériences passées". A noter que le projet de loi en question sera présenté lors de prochaines réunions du Conseil des ministres, a conclu le communiqué.