La Commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires a soumis des propositions pour l'application de l'arrêté relatif au mécanisme 'un diplôme-une startup' et 'un diplôme-un brevet d'invention', lancé en application de l'engagement du président de la République à faire de l'université algérienne un centre de rayonnement national et international, a indiqué, jeudi, un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En application de l'arrêté ministériel 1275 (un diplôme-une startup et un diplôme-un brevet d'invention), la Commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires a soumis son plan de travail contenant des conceptions et des propositions pour l'application de l'arrêté en question. Le plan de travail de la Commission a été présenté à l'occasion de la Conférence nationale des universités, tenue lundi dernier à l'Université d'Alger 1 "Benyoucef Benkhadda". Cette Conférence a vu également l'élaboration du calendrier des rencontres et des séances de travail entre les différents acteurs au sein des établissements d'enseignement supérieur, dans le but de mettre en exécution l'arrêté durant l'année académique 2022/2023. "Vital et stratégique", l'arrêté, pris par le ministre du secteur, vise à "concourir à la réalisation du 41e engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebbuone, à faire de l'université algérienne, +citoyenne et sociale+, un centre de rayonnement local, national et international". Cette démarche tend également à "former un citoyen modèle et productif, et une génération d'étudiants entrepreneurs, en mesure de créer de la richesse et des emplois, d'atteindre un taux de croissance économique considérable et de contribuer à la réalisation du développement économique globale et durable", précise le communiqué. S'agissant des mécanismes de mise en œuvre de cet arrêté, le ministère a précisé qu'ils se déclinent dans quatre (4) grands axes à savoir: "l'aspect pédagogique, la sensibilisation et le coaching, la relation avec l'environnement socioéconomique, et les brevets d'invention 'label projet innovant' et 'label startup'". L'aspect pédagogique repose sur six (6) points essentiels, à savoir "l'idée innovante, le groupe de travail, l'élaboration du mémoire et la supervision et le jury". L'axe relatif à la sensibilisation et au coaching porte sur l'organisation de portes ouvertes, des journées d'information et des programmes de formation. Il s'agira pour le volet inhérent à la relation avec le milieu extérieur, d'effectuer des visites de terrain dans les grandes entreprises, outre l'organisation de rencontres de travail et des visites à des salons nationaux et internationaux. Concernant les procédures relatives aux brevets d'invention "label projet innovant" et "label startup", les propositions formulées préconisent la prise en charge par l'université des dépenses et des frais des droits de propriété intellectuelle, mais aussi la signature d'accords entre l'université et l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (ONDA), ou encore entre l'université et l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI). La commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires est chargée de la mise en place de mécanismes opérationnels permettant la mise en œuvre des dispositions et des objectifs de l'arrêté ministériel portant sur le mécanisme "un diplôme...une startup" et "un diplôme...un brevet".