Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les décisions des Conseils des ministres visaient à opérer le changement voulu par tous les Algériens et à consacrer un mode de gestion à même de réaliser le développement global. Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le président de la République a estimé que "l'intérêt porté aujourd'hui par le citoyen lambda aux décisions des Conseils des ministres, une première depuis des années, prouve qu'il y a un changement dans le mode de gestion", précisant que ce changement "vise à réaliser un développement global dans le pays". Les décisions prises en Conseil des ministres "ne se limitent plus à l'aspect philosophique et théorique, mais touchent au fond des questions qui intéressent le citoyen, et c'est là l'objectif qu'il importe d'atteindre avec la participation de tous", a-t-il expliqué, soulignant que la mise en œuvre de ces décisions "requiert des responsables intègres, même sans expérience, car leur force réside dans leur intégrité". Lire aussi: Diffusion samedi soir de l'entrevue du président de la République avec les représentants des médias nationaux Rappelant que "le contrôle du travail de tout responsable se fait de manière instantanée, ce qui est un précédent en Algérie avec lequel il faut composer", le président de la République a réaffirmé l'importance d'"aller de l'avant dans le développement du pays car il s'agit là du premier objectif que l'Etat œuvre à réaliser". Soulignant "la différence palpable et visible entre l'Algérie d'aujourd'hui et celle des années 90", le Président Tebboune a cité l'exemple de l'allocation chômage, instituée pour préserver la dignité des enfants de l'Algérie "pour qu'ils ne soient pas récupérés par autrui contre leur propre pays". "Dans l'attente des premiers fruits que portera l'opération d'investissement et de développement que nous avions engagée, nous avons enregistré le lancement depuis octobre de 1.300 entreprises et la création de 52.000 postes d'emploi, en plus des start-up", a fait savoir le chef de l'Etat. Le président de la République a indiqué que "20.000 jeunes bénéficiaires de l'allocation chômage ont renoncé à cette formule, pour avoir obtenu des emplois permanents, un indicateur du développement qui survient dans le pays".