Le président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Abadlia Mohamed Tahar, a reçu mercredi à Alger, l'ambassadrice de la République fédérale d'Allemagne, Mme Elisabeth Wolbers, ainsi que le chargé d'affaires à l'ambassade de la République d'Afrique du Sud à Alger, Bernard Legodi, indique un communiqué du Conseil. Lors de sa rencontre avec l'ambassadrice allemande, M. Abadlia a fait part de la volonté de son institution de bénéficier de l'expertise et de l'expérience de longue date de son pays en matière de mécanismes d'évaluation des politiques publiques dans les domaines de la recherche et de la valorisation, dans le but de "faire avancer la productivité de la recherche scientifique et du développement en Algérie" . De son côté, Mme Wolbers a évoqué "la profondeur des relations d'amitié entre l'Algérie et l'Allemagne à l'occasion du 61e anniversaire de celles-ci", affichant sa disponibilité à "vouloir renforcer les voies de collaboration avec les instances allemandes activant dans le même domaine que le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies". Lors de sa rencontre avec la chargé d'affaires de la République d'Afrique du Sud à Alger, le président du CNRST s'est félicité de "la profondeur des relations entre les deux pays et leur portée historique", insistant sur "l'importance de la consolidation des relations bilatérales, notamment en matière d'invention, des sciences et des technologies". Dans ce sens, M. Abadlia a insisté sur "l'importance de la mise en place d'une stratégie commune entre les deux pays portant sur le renforcement et le développement des nouvelles technologies, pour assurer une transition plus efficace des connaissances", proposant "la mise en place d'une instance de recherche scientifique dans le domaine des nouvelles technologies entre les deux pays, qui puisse bénéficier au continent africain de manière générale et aux deux pays de manière particulière", mais aussi la création d'un centre commun dédié aux nanotechnologies pour le renforcement des compétences africaines en matière de recherche, de développement et de transition technologique. De son côté, M. Legodi a présenté un exposé sur le fonctionnement des différentes instances chargées de la gestion et de la promotion de la recherche scientifique dans son pays, évoquant la disponibilité de plusieurs facteurs propices à la création d'une dynamique permettant la consolidation des liens d'amitié et de partenariat entre les des pays, ajoute la même source.