Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé mardi à Ain Defla, que la jurisprudence malékite est un facteur "important" dans l'unité du référent religieux de la société algérienne, le considérant comme "un référent par choix et non par nécessité". M. Belmehdi, qui intervenait à la 16e édition du Forum international sur le rite malékite axé sur la thématique du "système des wakfs dans le rite malékite et son rôle civilisationnel et de développement", abrité par la maison de la culture Emir Abdelkader, a souligné que "la jurisprudence malékite est un facteur important dans l'unité de la société, et un repère lumineux au plan de la cohésion social et spirituelle". "Le référent religieux national fondé dans les pays du Maghreb islamique, par des juristes religieux et érudits maghrébins, est un référent de choix et non de nécessité. Il a façonné la société qui l'a adopté, tout en contribuant à sa valorisation et enrichissement", a-t-il ajouté. S'exprimant sur le thème de ce forum, M. Belmehdi a souligné, qu'il va "contribuer au projet de développement pour lequel a plaidé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et nous à tous invités à y adhérer, afin d'intégrer un système de développement durable dans tous les domaines". "Les recherches et études qui seront présentées à ce forum vont constituer une valeur ajoutée dans plusieurs domaines qui impacteront positivement aux plans socioéconomique et de développement", a-t-il, en outre, estimé. A son tour, le ministre tunisien des Affaires religieuses, Ibrahim Al-Chaibi a souligné dans son allocution "la nécessité de l'implication de tout un chacun dans la conception des idées susceptibles de contribuer à l'élaboration de formules pratiques appropriées pour la solidarité sociale et construire la civilisation et le développement". Il a ajouté que ce Forum international est une opportunité pour les participants "pour discuter de questions communes de manière à émettre des Fatwas contemporaines et développer un discours religieux éclairé inspiré de la jurisprudence Malékite et au diapason de son époque". Pour sa part, Dr.Ahmed Mortada, de la République fédérale du Nigeria, a salué "les efforts de l'Etat algérien, à sa tête le président de la République, pour son rôle efficient et son intérêt pour les sciences islamiques, les Oulema et les chercheurs". Cette 16e édition du genre a été marquée par la présence du conseiller du président de la République, chargé des Affaires religieuses, des Zaouïas et des Ecoles coraniques, Mohamed Hassouni, et du président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah, aux côtés des autorités locales. Outre sa participation au Forum, le ministre des affaires religieuses et des Wakfs a procédé à l'inauguration de l'école coranique de la vieille mosquée de la ville d'Ain Defla, et s'est rendu à la mosquée "Soltane Emir Abdelkader" de la commune d'Ain Soltane.