Plus de 30.000 personnes sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza le 7 octobre dernier, a annoncé mercredi le ministère palestinien de la Santé. L'agression barbare, qui a transformé le territoire palestinien en "zone de mort" selon l'ONU, est déjà, et de très loin, la plus meurtrière des guerres menées par l'entité sioniste depuis de nombreuses années. Au quotidien, les civils paient le prix le plus lourd des combats et des bombardements qui n'ont épargné aucune zone, ont dévasté des quartiers entiers et forcé 1,7 million de Palestiniens sur les 2,4 millions d'habitants à fuir leurs foyers. Dans le territoire assiégé depuis le 9 octobre par l'entité sioniste, 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine selon l'ONU, en particulier dans le nord où les destructions et les combats rendent presque impossible l'acheminement de l'aide. L'ONU a aussi dénoncé des entraves imposées par l'entité sioniste qui empêche l'entrée des aides en provenance d'Egypte. D'après l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), les besoins humanitaires sont "illimités". "La famine se profile. Les hôpitaux se sont transformés en champs de bataille. Un million d'enfants font face à un traumatisme quotidien", a-t-elle souligné. La communauté internationale s'inquiète aussi d'une prochaine offensive terrestre sioniste sur Rafah, où sont massés près de 1,5 million de Palestiniens, selon l'ONU.