La force de maintien de la paix des Nations unies au sud du Liban (FINUL) a annoncé samedi, qu'elle enquêtait sur une explosion dans la région de Rmeish qui a blessé quatre Casques bleus non armés lors d'une patrouille à pied le long de la Ligne bleue. Dans un communiqué, le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti, a déclaré que les victimes - trois observateurs militaires de l'Organisation des Nations unies chargée de superviser la trêve (ONUST) et un assistant linguistique libanais - ont été évacuées pour recevoir des soins médicaux. L'Agence nationale de presse libanaise (ANI), a rapporté que les Casques bleus de l'ONU avaient subi une "frappe (sioniste)" menée par des drones. M. Tenenti a expliqué que les observateurs de l'ONUST, qui font partie du Groupe d'observateurs du Liban (OGL), soutiennent la FINUL dans la mise en œuvre du mandat de la force, qui comprend la surveillance de la cessation des hostilités, l'aide à garantir l'accès humanitaire aux populations civiles et l'assistance au gouvernement libanais dans la sécurisation des frontières du pays. Deux jours avant l'explosion, la FINUL avait exprimé son inquiétude face à une "vague de violence", près de la Ligne bleue. La force a appelé à un cessez-le-feu. Plus tard samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné l'explosion qui a blessé des Casques bleus, réitérant que "la sûreté et la sécurité des soldats de la paix doivent être assurées à tout moment", selon une déclaration de son porte-parole. L'organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), avait jugé "inacceptable de viser les forces de maintien de la paix". Cet organisme qui compte des observateurs non armés est distinct de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL), dont quelque 10.000 Casques bleus sont déployés dans le sud du Liban. L'Agence nationale libanaise d'information (ANI, officielle) avait elle, affirmé que "l'aviation ennemie" avait bombardé la région de Rmeich, où s'est produit l'incident, affirmant que la patrouille avait été visée par ces tirs. L'entité sioniste a intensifié ses attaques contre le sud du Liban notamment depuis le 7 octobre 2023, date du lancement de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza en Palestine occupée. Ces agressions ont fait plus de 300 martyrs libanais, selon des sources de sécurité libanaises.