L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé mardi qu'environ 450.000 personnes ont été déplacés de force de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, depuis le 6 mai en cours. Les Palestiniens sont constamment confrontés à l'épuisement, à la faim et à la peur, et les rues de la ville de Rafah sont devenues vides, tandis que les familles continuent de fuir en quête de sécurité, souligne l'UNRWA dans un communiqué. L'Office onusien a alerté sur les opérations de bombardement et autres ordres d'évacuation dans le nord de Ghaza qui ont conduit à de nouveaux déplacements et à instaurer la peur parmi des milliers de familles, relevant qu'il n'y a nulle part où aller et qu'un cessez-le-feu immédiat est le seul espoir. L'UNRWA met également en garde sur le fait que restreindre l'accès humanitaire est une question de vie ou de mort pour les habitants de la bande de Ghaza, qui souffrent déjà des bombardements continus et de l'insécurité alimentaire. A ce titre, il a souligné la nécessité immédiate et urgente d'assurer un passage sûr à l'aide humanitaire et à ses travailleurs. Les forces d'occupation de l'entité sioniste continuent de fermer le poste frontière de Rafah et le passage de Karam Abou Salem, dans le sud de la bande de Ghaza, sur fond de mises en garde contre une catastrophe humanitaire sans précédent. L'armée sioniste a notamment étendu ses attaques terrestres et aériennes dans tous les gouvernorats de la bande de Ghaza après avoir exigé le déplacement des populations de vastes zones de Jabalia, au nord de l'enclave palestinienne, ainsi qu'à l'est et au sud de la ville de Rafah, et après avoir pris d'assaut le sud de la ville de Ghaza et l'est de Khan Younes. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi mardi à 35.173 martyrs et 79.061 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.