Les participants au 28ème Séminaire International sur les Problèmes de la Révolution en Amérique Latine (SIPRAL) tenu du 31 juillet au 3 août, dans la capitale équatorienne, ont réitéré leur engagement en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. "Nous réitérons notre engagement ferme et inébranlable en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et en particulier, à ce que sa voix légitime, représentée par le Front Polisario, soit entendue et respectée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré Patricio Aldaz, porte-parole du Parti communiste marxiste-léniniste de l'Equateur (PCMLE), qui lisait un communiqué sanctionnant les travaux du séminaire abrité par la Faculté de Jurisprudence de l'Université Centrale de l'Equateur à Quito, sous le slogan "Contre la guerre et le génocide impérialiste". Les participants ont souligné, dans le communiqué, qu'"aucune puissance occidentale, y compris l'Espagne et la France, n'a le pouvoir d'établir le destin du peuple sahraoui, surtout à travers une prétendue autonomie accordée par un régime anachronique et autocratique comme la monarchie féodale marocaine, qui agit loin des principes et des normes des droits de l'homme internationaux et qui occupe les territoires du Sahara occidental, empêchant le droit à la pleine indépendance et à la souveraineté du peuple sahraoui". Ce séminaire a vu la participation des délégués d'une vingtaine de pays d'Amérique latine, d'Europe et d'Asie. Dans une communication qu'il a présentée, le coordinateur de l'Association équatorienne d'amitié avec le peuple sahraoui (AEAPS), Pablo de la Vega, a analysé et expliqué les convergences juridiques et politiques des luttes des deux peuples sahraoui et palestinien. Il a soutenu qu'il y a au moins deux éléments clés dans ces processus de libération nationale : le droit à l'autodétermination des peuples, établi dans la Charte fondatrice des Nations unies, et le droit à l'indépendance complète des territoires dits non autonomes, contenu dans la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations Unies, connue sous le nom de Déclaration sur la décolonisation.