L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies d'une résolution historique, confirmant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant l'illégalité de l'occupation sioniste des territoires palestiniens. L'organisation a considéré, dans un communiqué, mercredi, que cette résolution "exprime le consensus international sur la justice de la cause palestinienne et son ferme soutien aux droits légitimes du peuple palestinien, y compris son droit à l'autodétermination et à l'incarnation de l'établissement de son Etat indépendant et souverain sur les frontières du 4 juin 1967, et sa capitale El-Qods-Est". L'OCI a appelé tous les pays à "assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures individuelles et collectives, pour garantir que l'occupation respecte toutes ses obligations en vertu du droit international et des résolutions de légitimité internationale, y compris l'avis consultatif de la CIJ, et à œuvrer pour parvenir à la justice et à la protection internationale du peuple palestinien, et mettre fin à l'occupation et à la colonisation de ses terres". Elle a en outre réaffirmé que la question palestinienne "est toujours une priorité dans son agenda et ses efforts politiques, en particulier lors de la soixante-dix-neuvième session de l'Assemblée générale des Nations Unies". L'organisation a, par ailleurs, exprimé son soutien à l'appel à la tenue d'une conférence internationale, pour mettre en œuvre les résolutions des Nations Unies relatives à la question palestinienne et à la solution à deux Etats dans le cadre des efforts internationaux, visant à parvenir à une paix juste, durable et globale dans la région. Le texte débattu depuis mardi par les 193 Etats membres de l'ONU fait suite à l'avis de la Cour internationale de justice qui en juillet, se penchant sur l'occupation sioniste depuis 1967 à la demande de l'Assemblée générale, avait estimé que la présence continue de l'entité sioniste dans le Territoire palestinien occupé est illicite et que l'occupant est dans l'obligation (d'y) mettre fin (...) dans les plus brefs délais. Le texte appelle aussi à prendre un certain nombre de mesures individuelles et collectives pour soutenir la loi et mettre en œuvre les résolutions pertinentes des Nations Unies sur la question palestinienne.