Le Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne (UE), Josep Borrell, a reconnu jeudi la "grande importance" de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) d'une résolution réclamant la fin de l'occupation sioniste des terres palestiniennes dans les 12 mois. M. Borrell, cité par l'agence palestinienne de presse, Wafa, a souligné l'importance d'adopter le projet de résolution soumis par l'Etat de Palestine à l'Assemblée générale sur la base de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ), sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l'entité sioniste dans le territoire palestinien, y compris El-Qods-Est. Le Haut représentant de l'UE a indiqué qu'avec le vote de 124 pays, l'Assemblée générale des Nations Unies a fermement affirmé son engagement à accorder au peuple palestinien le droit à l'autodétermination, y compris son droit à un Etat indépendant et souverain, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'AGNU. Il a également souligné la position ferme de l'UE, selon laquelle elle ne reconnaîtra pas les changements apportés aux frontières de 1967, ni la souveraineté sioniste sur les territoires occupés depuis 1967, réitérant l'appel de l'Union européenne à une "paix durable ". L'AG de l'ONU a adopté mercredi un projet de résolution soumis par l'Etat de Palestine, appelant l'entité sioniste à mettre fin à sa "présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans les 12 mois". Le texte a été adopté par 124 voix pour, 14 voix contre, et 43 abstentions. Le projet de résolution débattu depuis mardi par les 193 Etats membres de l'ONU fait suite à l'avis de la Cour internationale de justice (CIJ) qui en juillet, se penchant sur l'occupation sioniste depuis 1967 à la demande de l'Assemblée générale, avait estimé que la présence continue de l'entité sioniste dans le Territoire palestinien occupé est illicite et que l'occupant est dans l'obligation d'y mettre fin dans les plus brefs délais.