Des organisations palestiniennes ont révélé, mardi, que 1.200 détenus de la bande de Ghaza dans les prisons de l'entité sioniste sont confrontés à des "crimes de torture systématiques". C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint de l'Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et du Club des prisonniers relayé par des médias. Le communiqué rapporte de nouveaux témoignages d'un groupe de détenus de Ghaza, obtenus à la suite de visites récemment menées par les avocats de l'Autorité des Prisonniers. Il souligne que la plupart des détenus ont été arrêtés au début de l'agression sioniste contre Ghaza, le 7 octobre 2023, lors de leur déplacement du nord vers le sud de Ghaza, et d'autres ont été arrêtés dans des refuges, des écoles et dans le complexe de l'hôpital médical Al-Shifa. Le communiqué indique que "les traitements cruels auxquels ils ont été exposés étaient principalement observés à la première période de leur détention, mais cela ne signifie pas que les crimes de torture à leur encontre ont cessé après leur transfert dans les prisons". La même source ajoute que "tous les détenus sont encore exposés à des conditions tragiques (...), surtout au stade actuel en raison de la propagation de maladies de la peau". Selon les organisations, il y a actuellement environ 1.200 détenus de Ghaza dans les prisons sionistes. L'entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 41.467 martyrs et 95.921 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus.