La ministre déléguée chargée de la Famille et de la condition féminine, Mme Saadia Nouara Djaafar a affirmé mardi que l'Algérie a réalisé "un progrès remarquable" en matière d'intégration et de promotion de la femme et de la jeune fille. Lors d'un atelier de travail sur l'indice du développement et des inégalités entre les sexes en Afrique, Mme Djaafar a indiqué que l'Algérie a réalisé "un progrès remarquable" et des "indexes notables" en matière d'intégration et de promotion de la femme dans les domaines socio-économiques et politique. Mme Djaafar a cité à ce propos, quelques indices nationaux dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la vaccination, d'alphabétisation et d'intégration de la femme dans les domaines économique et politique. Enumérant des données nationales par des chiffres, elle a précisé que la jeune fille a bénéficié de programmes d'enseignement, tous paliers confondus, ajoutant que le taux des filles à l'université était de 65%. En matière de santé, Mme Djaafar a souligné les programmes mis en place pour lutter contre le mortalité des mères et l'augmentation du taux de vaccination chez les enfants. Pour le suivi médical de la femme avant et pendant la grossesse, elle a précisé que les indices des consultations médicales est de 90%. Le taux d'utilisation de contraceptifs est quant à lui estimé à 62%, a-t-elle encore dit. La ministre a cité à cet effet quelque indices à l'instar du logement et des différentes mesures en faveur de l'intégration professionnelle de la femme. Elle a rappelé dans le même contexte que les résultats réalisés en matière d'intégration socioéconomique sont le fruit d'études relevant de différents départements ministériels ou de l'Office national des statistiques (ONS). Ces études et indices ont permis de mettre en place plusieurs stratégies nationales à l'instar de la stratégie nationale pour l'intégration politique et socioéconomique de la femme et du plan national de l'enfance avec l'implication de plusieurs ministères et de la société civile. La ministre a enfin indiqué que ce mécanisme d'indice du développement et des inégalités entre les deux sexes en Afrique constituait un "outilm" de renforcement des réalisations nationales en matière d'intégration et de promotion de la femme dans les différents domaines.