Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a visité, jeudi à Alger, les centres pour personnes âgées de Dely Ibrahim, Sidi Moussa et Bab Ezzouar. Au centre de Dely Ibrahim, qui accueille 120 femmes âgées, le ministre s'est enquis des conditions d'hébergement et a écouté les préoccupations des pensionnaires à qui il a remis des cadeaux à l'occasion de l'Aïd El-Fitr. Il s'est également rendu au centre de Sidi Moussa, qui accueille 245 personnes âgées, dont il s'est enquis des conditions d'hébergement. Il a aussi inspecté le pavillon des personnes âgées malades nécessitant une prise en charge particulière. Il a écouté leurs préoccupations et leur a remis des cadeaux. Au centre pour personnes âgées de Bab Ezzouar, qui accueille 178 personnes, le ministre s'est enquis des conditions de prise en charge des pensionnaires. M. Ghlamallah a, à cette occasion, annoncé aux directeurs des trois centres que des mourchidate et des imams seront affectés à leurs centres dès le prochain Ramadhan pour diriger les Tarawih (prière surérogatoire). Concernant l'appel de certains à l'annulation de la prière du vendredi dans le cas où elle coïnciderait avec le premier jour de l'Aïd El-Fitr, M. Ghlamallah a affirmé que c'était "une erreur". "La prière du vendredi est une obligation religieuse, celle de l'Aïd une sunna et la sunna n'annule pas l'obligation religieuse", a-t-il précisé. S'agissant de Zakat El-Fitr, le ministre a précisé que la distribution des fonds collectés avait démarré depuis deux jours, soit après la finalisation du recensement des pauvres à travers toutes les wilayas du pays. En réponse à une question sur le projet de certaines personnes aux Etats-Unis de brûler publiquement un exemplaire du Coran le 11 septembre, le ministre a souligné que "ce comportement est une forme de perversion au sein de la société américaine". "Ceci n'empêchera pas les gens de se convertir à l'Islam en Occident. Le nombre de musulmans va au contraire se multiplier les années à venir en réaction à ce fanatisme et à cette perversion", a-t-il ajouté. Ces actes n'influent pas sur la relation des Etats musulmans avec les Etats occidentaux, a-t-il dit, soulignant que "ce ne sont pas les Etats ni les sociétés occidentales qui adoptent ce genre de comportement, mais certains groupes extrémistes et fanatiques".
