Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a décidé d'octroyer une enveloppe de 18 millions de DA à la Fédération équestre algérienne (FEA), pour l'achat d'une dizaine de chevaux de compétition, a indiqué le président de la FEA, Hassan Bouabid. "C'est une aide qu'on a sollicitée de notre tutelle, et qui va nous permettre de continuer notre cycle de formation des jeunes cavaliers âgés entre 15 et 20 ans, qui constituent la relève du sport équestre algérien", a déclaré le président de la FEA. La démarche qui suivra l'achat de ces chevaux sera celle du recrutement d'un expert étranger qui prendra en charge la formation de nos entraîneurs, dans le cadre d'un contrat-programme avec le MJS qui a donné, selon le président de la FEA, son accord pour la venue de cet expert qui pourrait être présent au mois d'octobre, lors du Concours de saut d'obstacles international (CSI) 1 étoile, prévu du 13 au 17 octobre au centre équestre de la Garde Républicaine (Pins Martimes-Alger). "Cet expert nous aidera énormément dans le travail avec les chevaux qu'on va acquérir, et sa tâche commencera par la prospection à travers le pays, pour faire déjà un constat de la situation du sport équestre en Algérie", a indiqué le président de la FEA. La Fédération équestre s'attèle, depuis la nomination d'une nouvelle équipe fédérale, à promouvoir davantage la discipline et prône la massification et la formation des jeunes cavaliers au niveau des clubs. "Notre plan d'action est en application, d'ailleurs on a réussi à organiser 21 concours nationaux depuis une année et demie, un peu partout dans les wilayas. La formation et le développement sont nos soucis majeurs", a souligné M. Bouabid, ajoutant que l'équitation est un sport de masse et populaire et la fédération cherchera à donner les moyens aux simples pratiquants. L'autre objectif que la FEA s'est assigné, sera le lancement des jeunes cavaliers de 15 à 20 ans, qui constitueront une relève sûre pour le sport équestre algérien, et donneront du sang nouveau à cette discipline. Pour argumenter cette vision, le président de la Fédération donnera l'exemple du jeune Farès Hamici, auteur d'une médaille de bronze aux derniers Jeux Olympiques de la jeunesse à Singapour, d'ailleurs la seule consécration de la délégation algérienne qui était composée de 21 athlètes répartis sur dix disciplines. "On a engagé un jeune cavalier aux derniers JOJ, et il a réussi à honorer toute l'Algérie et le sport équestre. On a engagé un autre cavalier au challenge mondial de Guatemala, et c'est l'espoir de la relance de notre discipline. Je pense qu'il faut investir davantage chez les jeunes pour garantir une relance effective du sport équestre dans notre pays", a souhaité le premier responsable fédéral. Interrogé sur les courts hippiques et leur rentabilité et contrôle, M. Bouabid a tenu à expliquer que ces courts sont "gérés par les associations et les Directions de jeunesse et des sports (DJS) ont un droit de regard sur la gestion de ces infrastructures", ajoutant que le rôle de la Fédération se résume dans l'aide et le soutien technique seulement.