Le 2e Festival international du théâtre d'Alger (FITA), auquel prendront part dix-huit troupes venues de plusieurs pays, organisé du 14 au 25 octobre, s'ouvrira jeudi au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Alger). "Nous avons accordé, cette année comme lors de la précédente édition, une grande place à la formation", a indiqué mardi dans un point de presse, Brahim Noual, commissaire du FITA ajoutant que l'activité théâtrale est une "activité cognitive, pédagogique et didactique". Il sera organisé en six ateliers, dont trois de doctorat, un d'écriture dramatique, un de critique et un de technicien de scène et des journées d'étude s'articulant autour de trois axes, à savoir "Le chant épique et la poésie narrative d'Homère, de l'imzad, du blues... au slam", "Corps, mémoires et récits: quels espaces scéniques et dramaturgiques ?" et "Le théâtre et histoire de vie". Un programme littéraire est également prévu, en marge du festival, sous les titres "Le roman s'invite au festival", "La poésie s'invite au festival" et "Le théâtre et la presse écrite", ainsi que des rencontres intitulées "Les arts de la parole" au niveau du Musée de la miniature, de l'enluminure et de la calligraphie, des maisons de jeunes de Bab Ezzouar et Staoueli et sur l'esplanade du Théâtre national. "Le travail entre les créateurs et les universitaires doit être complémentaire", a affirmé M. Noual qui a présenté les grandes lignes du programme du festival comprenant quelque vingt pièces de théâtres algériennes et étrangères dont celles de troupes artistiques venus de Palestine, Irak, Oman, Argentine, Japon, Grande-Bretagne et Sénégal. Un hommage sera également rendu, à cette occasion, à plusieurs personnalités du théâtre, notamment au metteur en scène Hadj Smain, au comédien et acteur Abdelkrim Habib, au comédien syrien Ghassam Messaoud et à Kamel Mustapha Kamel Bacha, directeur artistique du théâtre national palestinien.