Le musée central de la police a organisé dimanche une exposition de photographies et de documents historiques à l'occasion de la célébration du 56éme anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne le 1er novembre 1954."Nos aînés ont pris les armes contre les français depuis 1830 et n'ont cessé depuis de les combattre dans toutes les régions du pays jusqu'à l'indépendance de l'Algérie", a déclaré, à cette occasion, le directeur du musée le commissaire principal Chawki Abdelkrim. Le commissaire principal a souligné, en commentant les photographies et les documents historiques, que la résistance algérienne contre l'occupant français a été menée par des héros et adoptée par les enfants de ce pays", précisant que "le déclenchement de la guerre de libération, le 1er novembre 1954, avait émané de la conviction des Algériens que ce qui a été pris par la force devait être repris par la force". Le déni, par la France, des droits des algériens après la deuxième guerre mondiale et "les massacres qu'elle a commis le 8 mai 1945 ont dévoilé le vrai visage du colonialisme injuste qui voulait paupériser le peuple et effacer son identité" ce qui l'a poussé à s'organiser en déclenchant une révolution populaire". La révolution de Novembre, a-t-il ajouté, "a surpris la France qui pensait qu'elle ne quittera jamais l'Algérie". Après avoir évoqué les différentes étapes de la révolution, il a affirmé que "le congrès de la Soummam 1956 était un tournant décisif dans l'histoire de la révolution car organisant l'action politique et la lutte armée". Pour le commissaire principal, ce congrès "a mis en branle la révolution qui ne pouvait plus s'arrêter en dépit de l'arrestation de la plupart des dirigeants et la mort d'autres au champ d'honneur". A cette occasion, il a appelé les cadres de la sûreté nationale, les étudiants de plusieurs écoles de police d'Alger ainsi que les scouts musulmans algériens de Cheraga qui visitaient le musée à "tirer les leçons de la révolution algérienne et à poursuivre leurs actions au service du pays en accomplissant les devoirs et en préservant le lourd héritage légué par nos aînées". Le musée comprend des photographies de certains chouhadas et chahidates de la glorieuse révolution ainsi que des documents sur la période de l'occupation française du pays. Les visiteurs pourront également voir les photos sur les massacres du 8 mai 1945 et sur la liesse populaire à l'indépendance.Le musée central de la police restera ouvert toute la semaine aux étudiants des écoles de police et à d'autres étudiants qui pourront s'informer sur cette page glorieuse de l'histoire du pays.