Le Centre médical qatari "Aspeetar", spécialisé dans la médecine du sport, avec lequel la Fédération algérienne de football (FAF) a signé un contrat de partenariat, a présenté jeudi à la maison de la presse de Kouba, son expérience dans le domaine de la médecine sportive. Cette conférence initiée par le quotidien "Echourouk", à laquelle assistaient de nombreux professeurs et médecins spécialisés dans la médecine sportive, ainsi que des personnalités sportives algériennes, a été animée par le directeur du Centre, le Dr Mohamed Ghanem El-Maadhid, ainsi que le Docteur algérien Hakim Chalabi, un des membres du staff médical de cet établissement. Les travaux de cette conférence se sont articulés sur la présentation de l'expérience de ce centre dans le domaine de la médecine sportive, en mettant en exergue la politique prônée en matière de moyens humains, matériels et logistiques, ainsi que les divers programmes élaborés dont celui de la recherche scientifique. Dans ce contexte, le Dr Maadhid a indiqué que "le centre fait son possible pour venir en aide à l'athlète, non seulement sur le plan médical, mais aussi sur le plan physiologique, technique et psychologique". Lors de cette conférence, le Dr Chalabi a abordé le volet du programme national de la médecine sportive au Qatar, avec la présentation de la stratégie adoptée, ses objectifs et les moyens mis en oeuvre. Le 3e volet de cette conférence a trait à la présentation de l'expérience algérienne dans le domaine de la médecine sportive, mais aussi les contraintes auxquelles elle est confrontée sur le terrain. La conférence a été l'occasion d'aborder les blessures, dont ont été victimes les joueurs de l'équipe nationale algérienne dont Adlène Guedioura. Concernant ce dernier, le Dr Chalabi a indiqué que sa blessure est l'une des plus graves en football, mais il s'est refusé de donner plus de détails, car, a-t-il dit, il est tenu par le secret professionnel. Concernant le cas de Mourad Meghni, le Dr Chalabi a souligné "deux options étaient envisageables: soit l'opérer, ce qui le contraindrait à faire l'impasse sur le Mondial-2010, soit lui donner une chance d'y participer, en adoptant une autre formule de traitement. Malheureusement cette dernière option n'a pas donné les résultats escomptés. En médecine on peut réussir, comme on peut échouer", a t-il souligné. Il y a lieu de souligner que d'autres éléments du onze national algérien, dont Nadir Belhadj, ont été soignés au niveau du centre "Aspeetar", avant leur participation au double rendez-vous de l'année 2010: "CAN et Mondial".