Des dizaines de touaregs maliens et nigériens fuyant la Libye sont entrés il y a deux jours sur le territoire algériens, la majorité d'entre eux n'avaient selon des sources sures pas leur papiers d'identité, et ont traversé la frontières clandestinement via des régions et des routes désertiques non contrôlées loin des postes frontières de Debdeb proche de la ville libyenne de Ghadamès. Ces sources ont indiqué que ces touaregs originaires du Mali et du Niger et fuyant les conditions difficiles et exceptionnelles que connait la Libye, ont profité de la permission accordée par les autorités algériennes à de nombreuses famille touaregs de la ville de Ghadamès dont le nombre est de 420 familles d'entrer sur le territoire national, suite aux représailles contre les loyalistes à Kadhafi, comme les ont qualifié ces habitants, menées par les forces de l'oppositions dès leur prise de contrôle sur la région, pour traverser la frontière en passant par des routes et des régions non surveillées et de rentrer sur le sol algérien. Selon nos sources, certains des touaregs qui se trouvent actuellement chez des familles maliennes résidants depuis des années dans les communes d'Ain Amenas, Bordj Omar Idriss et Debdeb dans la wilaya d'Illizi, appartiendraient aux forces loyalistes du régime Kadhafi, qui compteraient dans ses rangs des milliers de touaregs maliens et nigériens, ce qui a suscité des appréhensions de la part des habitants de la région particulièrement des villages limitrophes de la Libye, qui craignent l'influence que ceux-ci pourraient avoir sur la situation sécuritaire dans les villes algériennes, alors que des informations circulent sur la fuite d'un nombre important de ces touaregs appartenant aux katibats, avec de grands quantités d'armes lourdes. Ceci intervient à l'heure ou les autorités ont donné des instructions fermes aux services frontaliers pour la fermeture des frontières avec la Libye, et de renforcer le contrôle le long de la frontière pour prévenir et déjouer toute tentative d'entrée de personnes fuyant la Libye, de crainte de répercussions sur la sécurité intérieur du pays.