La situation dans la Libye post El Gueddafi risque de s'aggraver dans les quelques jours à venir, suite à l'annonce de la liste nominative « des tueurs présumés » du général Youness Abdelfetah, et les affrontements éclatés entre les rebelles de Misrata et Bani Walid. En ce qui est de l'affaire de l'assassinat du général Youness Abdelfetah, la commission d'enquête sur sa mort vient de révéler les tueurs présumés, dont Ali Al Aissaoui, l'adjoint de Mahmoud Jibril, l'ex président du gouvernement provisoire. Les tueurs présumés ont annoncé que dans le cas de leur arrestation, ils n'hésiteraient pas à commettre des actes de représailles, en menaçant de fermer l'aéroport de Benghazi et l'expulsion des journalistes étrangers en Libye. Selon des sources libyennes, les mis en cause dans l'assassinat de Youness Abdelfetah ont menacé de se venger, si le CNT songerait les arrêter, tout en refusant de comparaître devant la justice libyenne. Ainsi, c'est la première fois que l'un des accusés dans l'affaire de l'assassinat de Youness Abdelfetah révèle des détails sur la mort d'Abdelfetah. Mosfetfa Al Rebaa, chargé de remettre le mandant d'arrêt de Youness ABdelfetah et d'assurer son arrivée au siège de la commission d'enquête judiciaire de Benghazi, a indiqué le général Abdelfetah a essayé de joindre par téléphone les dirigeants du CNT pour une durée de quatre heures, dont Abdeljalil, mais ceux-ci ont ignoré ses appels ». La version donnée par ce dernier suscite moult questions sur les motifs du refus d'Abdeljalil de répondre à Abdelfetah. Selon Al Rebaa, le tribut d'Abdelfetah est au courant des auteurs de l'assassinat.