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Menasra : « L'actuelle majorité parlementaire sera sanctionnée par le peuple lors des prochaines législatives » Il a critiqué la déclaration de M. Daho Ould Kablia écartant une éventuelle percée des partis islamistes
M. Abdelmadjid Menasra, le futur président du Front pour le Changement (FC), un parti pas encore agrée, a déclaré, hier, au forum politique d'El Khabar « Fatour Essabah » que la majorité parlementaire composée des trois partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le RND, le FLN et le MSP, sera sanctionnée par le peuple lors des prochaines législatives prévues en mai prochain. En revanche, le leader du parti d'obédience islamiste s'est dit optimiste pour le poids des nouveaux partis islamistes dans les prochains rendez-vous électoraux, ajoutant dans ce sens que le rôle du pouvoir devrait se limiter à l'organisation des élections transparentes et démocratiques. Par ailleurs, le même interlocuteur a exprimé son mécontentement de la déclaration faite par le ministre de l'Intérieur, M. Daho Ould Kablia, selon laquelle les islamistes n'auront pas la majorité lors des prochaines législatives, contrairement à ce qui a eu lieu dans certains payas arabes. « Je conseille le ministre de ne pas brouiller davantage les électeurs », a-t-il indiqué, tout en l'appelant à « réunir toutes les garanties incitant les électeurs à se rendre aux urnes, au lieu de faire des pronostics sur les résultats desdites élections ». Contrairement aux prévisions du ministre de l'Intérieur, M. Menasra a affirmé qu' « il est naturel que les islamistes auront la majorité lors des prochaines législatives, car il n'est pas logique de voir les algériens voter pour des partis dits démocrates ». Répondant à une question sur les SMS adressés par le MICL aux citoyens les incitant à aller voter, M. Menasra a souligné que « cette conduite s'inscrit dans le contexte caricatural des prochaines législatives ; s'adresser aux citoyens via des SMS n'est pas le rôle du ministère ». « Cela pourrait avoir un effet contraire. J'appelle les responsables du ministère de l'intérieur de donner plus de garanties et faire preuve d'impartialité, s'ils souhaitent que les algériens se rendent aux bureaux de vote », a-t-il précisé.