M. Tahar Benbaibèche, fondateur et candidat à la présidence du parti Fedjr El Djadid (parti de l'aube nouveau), a critiqué ce qu'il a qualifié la permanente dans l'ignorance des questions importantes par le pouvoir, en dépit de la situation fragile dans laquelle se trouve l'Algérie. Benbaibèche a appelé les cadres de son parti à ne porter allégeance qu'à Dieu et à la patrie et à ne pas porter allégeance aux leaders étant donné que l'Histoire a démontré que tout ce qui fondé sur un leadership personnel disparaît avec la disparition de la personne. Benbaibèche a estimé que les politiques entérinées jusque là et pendant les deux dernières décennies n'ont pas pu améliorer la situation et que le peuple algérien a payé le prix fort pour sortir l'Algérie de la crise, alors qu'il continue à payer le prix à causes des politiques fragiles adoptées par le régime et que l'on ne peut pas persister à ignorer les choses. Parmi les invités au congrès constitutif du parti de Benbaibèche, il y avait, cheikh Abdellah Djaballah, M. Fatah Rebei, le secrétaire général de l'organisation des Moudjahiddines, M. Karim Younès ainsi que M. Mustapha Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des Droits de l'Homme. Tout en faisant allusion au RND, Benbaibèche a appelé les partis politiques à laisser de côté les règlements de comptes et s'est attaqué à l'Alliance présidentielle à laquelle il a incombé la responsabilité de la stagnation alors que l'Algérie vit une épopée financière. Le secrétaire général de l'Aube Nouveau a regretté la situation dans laquelle se sont retrouvés les nouveaux partis politiques, qui n'ont pas suffisamment de temps afin qu'ils puissent s'organiser et participer aux prochaines législatives. Benbaibèche a enfin indiqué que le statut qui sera adopté par les congressistes de l'Assemblée Constituante de l'aube nouveau, sera l'arbitre entre les militants du parti, qu'il a appelés à sympathiser avec la jeunesse en déclarant : « libérez-vous de la dépendance puisque chaque époque a ses nécessité ».